C’est la société qui fait évoluer le droit et non le contraire

C’est la société qui fait évoluer le droit et non le contraire

C’est l’expression même du garde des Sceaux lors d’une interview au Figaro fin Septembre (voir doc.).

Chers lecteurs habituels, vous vérifierez que c’est exactement ce que je dis et écrit depuis plus de 10 ans. Mon logo en est une preuve supplémentaire. Je prétends pourtant, qu’aujourd’hui, en matière de divorce, c’est la Justice et les lois qui influent sur la société et ses mœurs (moins de mariages, plus d’unions libres).

La « société » c’est nous tous, c’est notre système démocratique (l’Assemblée Nationale et le Sénat, qui sont censés nous représenter). Il faut y regarder de plus prés pour constater objectivement que ce système constitutionnel s’essouffle et n’est plus adapté à la « Société émancipée » d’aujourd’hui.

 Gérald Bronner l’observe dans son livre « Apocalypse cognitive » : le manque d’esprit critique peut prendre des proportions dangereuses et nous faire céder aux sirènes du complotisme et du manichéisme. Une relativisation extrême de la réalité pourrait conduire tout un pan de la population à diaboliser ses adversaires politiques, rendant impossible tout débat. 

Les générations du futur se détachent de « cette humanité peu flatteuse, irrationnelle et court-termiste. »  Elles ne votent plus. Quel contraste saisissant entre la tenue et l’allure de ces startuppers qui créent des entreprises de plusieurs centaines de millions en deux ou trois ans, qui emploient le tutoiement et le prénom sans hiérarchie, et ces zombies sans sourire, ternes et accoutrés de « noblesse de robe », protectrice d’un pouvoir de titre, s’abstenant de toute responsabilité. 

Les institutions, la Justice en particulier, le monde politique idéaliste, font partie de ces chancres coercitifs qui ralentissent le progrès social.  L’arbitraire des normes et des préceptes est un obstacle ou un boulet au génie inventif et pragmatique.

L’électoralisme et le marketing politique s’enfoncent dans les théories du complot mises en évidence dans la crise de la Covid-19. Ils entraînent tous les suiveurs de nos institutions.

Figeons ici et maintenant  :  le projet de réforme de la justice pour…. « la confiance en l’institution judiciaire »

C’est bien l’aveu flagrant de l’existence d’une pathologie de défiance.  Prés des trois quart des français n’ont pas confiance en leur justice, et ils ne sont que la moitié à avoir eu affaire à un juge…

Les premiers reproches sont la transparence, les délais et le coût. La transparence relève de la dérision du « docteur Knock ». Le jargon et le péremptoire (souveraineté du juge) masquent un arbitraire issu d’un probable laxisme ou d’une compétence qui s’étiole au gré de l’ambiguïté des lois et de l’abattage des dossiers.

  « L’origine de l’origine » est donc peut-être dans la conception de ces lois ?

C’est Montesquieu qui dans « l’esprit des lois » définissait le rôle du juge :

« Les juges de la nation ne sont que la bouche qui prononce les paroles de la loi, des êtres inanimés qui n’en peuvent modérer ni la force ni la rigueur »

Georges Pompidou disait : « Mais arrêtez donc d’emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! »

Jacques Chirac : « trop de lois tue la loi ! »

L’interprétation judiciaire est légitimée par l’article 4 cc « Le juge qui refuse de juger…. Déni de justice ». L’imprécision législative (parfois volontaire) confère aux juges une marge d’interprétation de la loi pour juger ;   l’émotion et le subjectif avant la raison et la règle !!

Jean-Louis Debré, président du Conseil Constitutionnel dit :

« Les lois inutiles, mal préparées, mal travaillées tuent les lois nécessaires »

Le Point :  « Comment en finir avec les lois bavardes et bâclées ? »

« Selon les chiffres publiés par les députés Juanico (PS) et De la Raudière (UMP), un rapport parlementaire demande d’améliorer le travail législatif, pour en finir avec une anarchie de textes mal cousus »

Le Doyen Carbonnier (initiateur de la réforme du divorce) : « L’attribution de la prestation compensatoire est destinée à assurer un rééquilibrage patrimonial entre les époux, son objet n’est pas d’assurer la subsistance du créancier« 

Continûment, l’article 270 CC dit : « Le divorce met fin au devoir de secours »

Pourtant, l’article 276-3 bredouille : « La prestation compensatoire fixée sous forme de rente peut être révisée, suspendue ou supprimée en cas de changement important dans les ressources ou les besoins de l’une ou l’autre des parties. »

« La révision ne peut avoir pour effet de porter la rente à un montant supérieur à celui fixé initialement par le juge »

Le bon sens du justiciable comprendra que lorsqu’il divorce, il doit assumer la « reconversion » de son partenaire. Ce à quoi participent le partage des biens et le paiement d’un capital raisonnable en guise de « mise de pied à l’étrier » (programme de formation par exemple).

En revanche, la rente viagère escamote ce principe de raisonnement moral et législatif.

Elle transforme l’indemnitaire « compensatoire » en « pension alimentaire« , notion supprimée par la loi de 1975 et réservée uniquement aux enfants du divorce.

 

Cet article 276-3 est une totale hérésie

 

D’abord, il est très éloigné du principe de laïcité. Il découle de théories théologiques (l’indissolubilité du mariage) et de débats sans fin dans les années 70-80, animés par la droite catho , Christine Boutin en particulier (refus de l’avortement et du mariage homosexuel). L’exécutif finit par céder irrationnellement et partialement à la féminisation de la politique judiciaire dans le début des années 2000 (lois 2000 et 2004).

La laïcité garantit la liberté de conscience. Elle implique la neutralité de l’Etat et impose l’égalité de tous devant la loi, sans distinction de religion.

Cet article est l’enfant monstre, « complotiste », de la réforme du divorce de 1975. Celle-ci avait pour objectif officiel de « dédramatiser » le divorce et de  « régler définitivement » ses conséquences lors de son prononcé.

Rien de ces principes n’a fonctionné, les contentieux du divorce n’ont cessé d’augmenter pendant un quart de siècle, au point d’engorger les tribunaux civils, tout en enrichissant les avocats.

Le « régler définitivement » qui devait privilégier le paiement d’un capital one shot, s’est vu perpétuer la très religieuse « pension alimentaire » (devoir de secours du mariage) au bénéfice du paiement d’une rente jusqu’au bout de la vie de la crédirentière.

Jusqu’aux années 2000, le paiement d’une rente à vie a été « apprécié » dans 65% des cas par les juges. Sans doute pour dissimuler une réelle difficulté à calculer un montant réaliste économiquement.  55 000 hommes actifs se sont vus taxer de 25 à 33% de leurs revenus.

 

Un cataclysme social !

A cet effet, on ajoutera les remarques fondamentales suivantes :

– Le décret N°2004-1157 du 29/10/2004 « permet » de calculer le montant du capital qui serait versé en lieu et place de la rente (article 276-4).

Le capital est calculé en multipliant la rente annuelle par un coefficient lié à l’espérance de vie du créancier. Au surplus, il sera augmenté d’une capitalisation de… 4%.

On notera une nouvelle incohérence au travers de l’aléatoire de l’espérance de vie comparé à l’estimation de la prestation compensatoire de l’article 271 qui dit tenir compte de « la situation au moment du divorce et de son évolution dans un avenir prévisible« . Quant au taux de 4% on le comparera au taux moyen d’inflation depuis dix ans, soit moins de 1%. Cela ne pourrait-il caractériser un « enrichissement injustifié » de l’article 1303 du code civil ??

 

-« Changement important dans les ressources« . 

Commençons par définir le terme « ressources » :

Selon Larousse : « moyens matériels d’existence »

Selon « la vie publique » et l’Insee : « le revenu disponible est la part des revenus dont dispose un ménage pour consommer, épargner ou investir »

Le revenu fiscal de référence constitue officiellement l’idée précise des ressources dont on dispose pour vivre.

Il n’est pas discutable que les « ressources » prises en compte soient amputées de la rente viagère dès son paiement et diminuées chaque jour, chaque mois, chaque année, chaque décennie…

Il importe que lors d’un jugement (j’en suis à mon 5e devant le JAF), on fasse le point précis des ressources de la créancière et du débiteur pour constater, avec logique et bon sens, que le changement est « constant », à défaut d’être apprécié « important ».

Dans mon cas, même ma prise de retraite n’a pas fait l’objet d’une appréciation de « changement important », ni une période de chômage…. Le contraire d’important est futile ; lorsque le juge prétend que des « changements ne sont pas importants« , il pense qu’ils sont…futiles. Les mots n’ont pas la même valeur pour tout le monde, la jurisprudence-barème doit s’imposer à cette pifométrie. (voir doc.).

Observons l’élément juridique : « La révision ne peut avoir pour effet de porter la rente à un montant supérieur à celui fixé initialement par le juge »

Ce texte démontre que même en cas de baisse des ressources ou augmentation des besoins du créancier le montant de la rente ne changera pas. On peut en déduire que la « REVISION » ne tient pas compte de changements, fussent-ils importants ???

Au nom de l’équité, il convient de penser que cela est applicable à l’autre partie, si les ressources augmentent et les besoins diminuent. Personne ne sait à quel quantum correspond le terme « important ».

Est-il possible qu’il n’y ait aucun changement dans des vies de 10, 20 ou 30 ans ???

 

-Dans la loi des contrats (le divorce est contractuel) l’article 1210 dit : « les engagements perpétuels sont prohibés ». L’article 1211 : « lorsque le contrat est conclut pour une durée indéterminée, chaque partie peut y mettre fin à tout moment ». Quid de l’obligation du paiement de la rente mensuelle ??

 

-L’article 276 dit qu’à « titre exceptionnel »(…) et sur décision « spécialement motivée »(…) du juge, la rente peut être retenue (ou maintenue).

Mes 5 rounds devant la justice n’ont jamais transmis la moindre motivation apodictique justifiant le maintien de ma rente viagère qui représente un tiers de mes revenus. Idem, lors d’une demande de substitution en capital de la rente, le juge n’a que répliqué que le montant n’était pas suffisant… sans oser proposer une somme.

Pour le coup, nous pourrions invoquer l’art 4 (déni de justice). Ce refus de réviser est  corroboré par la discrimination et la contradiction de l’application définitive d’un capital qui ne tiendra plus jamais compte de « l’âge, de la santé ou des revenus du créditeur »….

Les « changements importants » ne pourraient-ils pas être la conséquence d’une pression extrinsèque comme la législation sociale politique, les turbulences économiques, l’environnement, la santé, l’accidentologie… les facteurs ontologiques comme le courage, la volonté ou l’aboulie… « la main de Dieu est inégalitaire« 

 

– Depuis la harangue de Baudot (« Soyez partiaux, ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari… ») juste avant la réforme de 75, la justice syndicaliste (mur des cons) est devenue franchement politique. Personne ne peut en douter au gré de l’actualité et des inculpations d’hommes politiques et même d’un ancien Président.

 Le garde des Sceaux est lui-même mis en examen pour prise illégale d’intérêt…

On ne peut s’empêcher de penser que la magistrature est juge et partie.

La justice est sexiste et arrogante, à ce titre elle se rend coupable elle-même de prise illégale d’intérêt. Il est ici aisé et indiscutable de rapprocher la féminisation des juges aux affaires familiales de la fonction de ministre dans une affaire d’avocat.

Les hommes divorcés sont jugés par des femmes divorcées. Les statistiques le prouvent.

Les femmes d’aujourd’hui utilisent, à chaque fois que leur pouvoir le permet, des mesures de rétorsion au patriarcat et au machisme.

L’article 621-1 dispose : « que constitue un outrage sexiste le fait d’imposer à une personne tout comportement à connotation sexuelle qui porte atteinte à sa dignité; soit crée une situation hostile… commise par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions »

L’article 432-12 : « Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique de prendre un intérêt quelconque dans une opération dont elle a la charge d’assumer l’administration est puni… »

La Cour de cassation dit que « l’intérêt quelconque » peut être matériel, mais aussi moral (sexisme judiciaire et manque de motivation). La réminiscence de la pension alimentaire d’avant la loi de 1975, constitue une forme de syndrome du patriarcat, elle devient le symbole d’un certain féminisme pervers narcissique. 

Les juges-femmes d’aujourd’hui ne veulent pas revenir sur les prononcés de leurs pairs d’avant les lois 2000-2004.

En 20 ans de procédures, j’ai été jugé 9 fois sur 10 par des femmes. Le seul jugement qui m’a été bénéficiaire (1998, baisse de 45% de la rente) est le fait d’un homme.

Claude Butin est un ancien magistrat qui vient de publier « Ne faites jamais confiance à la justice… ». Dans les pages 276 à 278 il décrit stoïquement l’arrivée des femmes dans le monde politico judiciaire et l’effet disruptif qu’elles ont provoqué dans « la façon d’aborder la question du droit et d’appliquer la loi ». Il affirme que l’homme juge différemment.

Les 5 arrêts de Cour d’appel dont j’ai fait l’objet se sont focalisés sur ma vie privée. Depuis l’arrêt de 2013, mon adversaire (surtout l’avocat) s’est obstiné à dénoncer des relations amoureuses, à défaut d’y prouver une conjugalité juridique et économique.  La justice a cautionné cette romance en préférant les témoignages de jaloux et de frustrés, parfois mensongers, au lieu d’éléments factuels et comptables.

Probablement des restes du constat d’adultère antédiluvien et théologique (devoir de fidélité).

La Cour de Cassation, dans un arrêt du 17 décembre 2015, a affirmé le principe suivant :« L’évolution des mœurs comme celle des conceptions morales ne permet plus de considérer que l’infidélité conjugale serait contraire à la représentation commune de la morale dans la société contemporaine ». 

A ce kaléidoscope théâtral qui touche à l’intime, le législateur et les hauts magistrats ont souhaité mécaniser  cet arbitrage trop sensible et trop « genré ». Cela a induit une forme d’ubérisation du jugement de divorce : « Le divorce sans juge »

La loi 2015-177 insistera sur « l’obligation » du juge de tenir compte de la durée du versement de la rente et du montant déjà versé ».

Corollairement, le BOMJ N°2015-02-JUSC1504802C page 7 dit :

« Il s’agit d’unifier le régime de révision de ces rentes, qui suscite un important contentieux, et de permettre que des sommes allouées sous forme de rente viagères n’apparaissent pas disproportionnées au regard de celles qui seraient fixées aujourd’hui par le juge sous forme privilégiée d’un capital » (voir ci-joint question N°13786 du député Gremillet).

La loi d’Octobre 2016 « La République numérique » consacre l’ouverture de bases de données publiques. Le site supralegem a permis de révéler d’importantes variations dans les pratiques des magistrats. Cette loi prévoit la mise en open data de l’ensemble des décisions produites par les tribunaux (voir doc.).

Lorsque les Cour d’appel ou de cassation se refusent implicitement à la « révision » (« action d’examiner de nouveau en vue de corriger ou de modifier ») ou même à la suppression d’une rente qui est payée par des retraités depuis 20 ou 30 ans, elles se confrontent à la souveraineté républicaine du peuple et de ses représentants et à l’article 4 du Code civil.

En matière de divorce, la preuve est souvent libre, l’époux qui invoque la faute peut la prouver par… tous moyens. Dans l’esprit féminin, ces preuves concernent souvent l’infidélité et encore plus souvent « la vie intime » dans le post-divorce (révision des rentes).

Suivant « les nouveaux cahiers du C.Constitutionnel N°48 de Juin 2015 – Dossier vie privée par Vincent Mazeaud : « L’irrésistible ascension du droit au respect de la vie privée au sein de la hierarchie des normes, le droit au respect de la vie privée figure depuis 1970 à l’article 9 du code civil, ainsi qu’à l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme et l’article 7 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne » 

« La valeur constitutionnelle fournit une protection contre l’intrusion dans l’intimité des personnes, qu’elle soit le fait de l’Etat ou de tiers. Elle permet d’assurer l’épanouissement de l’individu dans la sphère intime à l’abri du regard de l’Etat et de la société. »

« Ainsi placée sous la bannière de l’article 66, toute atteinte au droit au respect de la vie privée impliquerait alors la compétence du juge judiciaire »;

En matière de droit de la famille, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme a reconnu, sur le fondement de l’article 6-1 de la Convention, le droit de la preuve. Mais elle a précisé : « …aborder la recevabilité d’un mode a priori inadmissible ou suspect à travers le prisme d’un rapport de proportionnalité entre les intérêts que le secret protège et ceux à la satisfaction desquels il fait obstacle, dès lors que dans cette mis en balance, l’atteinte au secret paraît moindre, et constituer le seul moyen de faire triompher une légitime prétention au fond ».

Dans le raccourci de la compréhension du justiciable, la révision de la rente ne peut qu’être économique (ressources-besoins), encore que la suppression du « devoir de secours » n’indique qu’une responsabilité indemnitaire. La nouvelle vie intime du débiteur ne doit en aucun cas être abordée. La conjugalité juridique ne trouve son fondement que dans la fiscalité des revenus.

L’indemnisation (compensatoire) ne peut pas être le fait de changements économiques (276-3) parvenus plusieurs décennies après le divorce. Les textes le disent implicitement : l’estimation de la prestation compensatoire sur le long terme (vie) est impossible. Elle apparaît « disproportionnée » par rapport au versement « privilégié » d’un capital.

L’imprécision et la timidité du Législateur, ainsi que le narcissisme sexiste du juge n’ont pas permis à la Justice de satisfaire les grands objectifs de la loi de 1975 : « Dédramatiser et régler définitivement ».

Avec autant d’imprécision et de « out of place », les lois de 2004 et 2015 n’apportent pas plus de résultats.

 

PROPOSITION

Il faut abroger l’article 276-3, émettre une ordonnance (article 38) qui procède à l’annulation pure et simple du paiement des rentes viagères qui obère les revenus du débirentier depuis plus de 10 ans.

Les créanciers se voyant bénéficier des avantages sociaux comme prévu par la Solidarité nationale. 

Guy BENON – Edito Novembre 2021

L’afghanisation de notre société

Nouveau spectacle médiatique, ce pays est en proie lui aussi au séparatisme. Le monde occidental a voulu y installer le confort démocratique et ses valeurs. Ni les milliards, ni la pédagogie (les écoles), ni l’exemple des mœurs matérialistes, n’ont pu installer ce fier pays et ses habitants dans une zone de confort dont ils n’ont pas eu le courage de s’approprier.

Il n’est pas besoin de pérorer sur cette affaire qui disparaîtra vite des esprits, ni d’en profiter pour augurer outrancièrement du déclin d’un monde ultra moderne, ultra technologique, ultra riche, ultra… social. Les réalistes-pragmatiques se gaussent de ces prévisionnistes négationnistes qui ne parlent que pour exister. Des pervers narcissiques frustrés de ne pas trouver de place dans cette société d’aisance qu’ils ne veulent pas percevoir.

Le « societal trend » dépasse les frontières politiques, religieuses, géographiques et cognitives. Il distance ceux qui dépendent des autres de ceux qui ne dépendent que d’eux-mêmes. La légalité et la dignité devant honorer ces comportements. L’égalité de droit doit pourfendre l’égalitarisme archaïque.  

 Il faut « retrouver le sens de notre civilisation, sortir de l’impuissance de l’état et remettre partout l’individu en situation de responsabilité… C’est une question de dignité et d’efficacité collective »  David Lisnard.

La plupart des femmes et des hommes politiques actuels sont des séparatistes irresponsables. Pour exister publiquement et électoralement ils flattent et pansementent une population majoritaire de faibles, de sectaires, d’incultes et de décalés.

 La question intelligente est : pourquoi restent-ils à ce niveau social et ne profitent-ils pas des technologies de l’information et de la formation ?  Au lieu de se servir bêtement et mimétiquement des réseaux sociaux.

Le gouvernement multiplie les messages pédagogiques sur les médias. Ces messages sont parfaits et très subliminaux, comme la publicité.

Il faut qu’ils investissent les supports d’influence de ces jeunes décalés et dogmatisés. 

Comme les Ostrogoths qui ont gangréné la grande Rome, comme les paumés de la décolonisation qui pourrissent Marseille, la cohorte inévitable des migrants vient grossir les rangs de ces haineux, critiques d’une société qu’ils jalousent.

 

Il n’est point question de culture ou de religion, comme le prétend une élite fatiguée et en carence d’imagination et de clairvoyance. Le monde progressiste réclame plus d’acquis que d’inné, plus de logique et de scientisme que d’idéologie.

Il suffit d’observer nos candidats à l’élection suprême. Les discours pathétiques de nos mollahs blancs, ignorants du Monde et de son libre échange, troc des temps modernes. Ils sont plus dans le péremptoire que dans le contradictoire. Ils revendiquent le pouvoir sans « le savoir ».

 L’intolérance dogmatique est l’ennemie des peuples. Ernest Renan disait qu’il fallait « organiser scientifiquement l’humanité ».

La science est l’avenir de l’humanisme, elle protège naturellement les humains contre leurs facéties (guerres, pollutions, surdose et paresse tech…) La religion, et même la « Justice souveraine », devront se convertir au raisonnement logique pour féconder les différences, vérifier et justifier, analyser en comparant (banques de données, benchmarking).

Les partis politiques s’uniformisent autour d’une science : l’écologie, mais certains n’ont pas encore compris que l’économie est tout aussi systémique, avant d’être politique.

Pourquoi les entreprises mondiales publient des résultats sociaux et financiers très supérieurs aux états ??

La Justice ne s’adapte pas pas à l’évolutionnisme.

« La justice est prononcée par des femmes et des hommes, et donc exposée aux tentations et aux dérives caractéristiques de la nature ». Eric Dupond-Moretti
« Les juges confondent le droit et la morale » (EDM voir vidéo ci-jointe). Ils confondent aussi cette morale avec l’intérêt général à long terme. Le symbolisme machiste désuet ne doit pas être stigmatisé par la domination féministe judiciaire, la séparation conjugale judiciaire (divorce) doit répondre à un pur problème économique et non moraliste ou sexiste.
Le juge aux affaires familiales ne devrait pas avoir « le droit » de s’immiscer dans la plus belle de nos libertés : le respect de la vie privée. Comment peut-il, professionnellement, comprendre l’intimité sans conflit d’intérêt (90% des JAF sont des femmes).

Je fais partie des 40 ou 50 000 débirentiers qui continuent de payer une prestation compensatoire depuis plusieurs décennies. Les lois de révision de 2004 et de 2015 n’infléchissent pas les juges qui s’arque boutent sur « l’autorité de la chose jugée », cad sur le soutien à leur corporatisme, à la morale sur le droit et à la prise illégale d’intérêt.

Le « séparatisme » exprime la volonté de ne plus respecter les lois de la République, au profit de valeurs religieuses, culturelles ou corporatistes. L’islamisme n’en est pas l’unique forme.

Les désocialisés, marginaux de la culture du travail et de la responsabilité individuelle, les intellectuels juristes et politiques atteints d’apragmatisme, sont les supports actuels de la pénurie de main-d’œuvre dans un pays d’hyper chômage.

L’idéologie moralisatrice tue les volontés économiques, comme celles des ex épouses qui pensent que leurs ex conjoints leur doivent subsistance le reste de leur vie….

Guy BENON – Edito Septembre 2021

L’argent magique

L’argent magique

« Dieu punit de mort le juge qui, par une sentence injuste, adjuge à l’un ce qui appartient à l’autre » Talmud

Notre environnement économique et social devient complexe. Beaucoup d’essayistes, professionnels ou non, commentent ce monde en mouvement dont dépend notre confort de vie.

Fils et petit-fils de commerçants, j’ai toujours voulu comprendre ces grands flux mathématiques souvent influencés par l’émotion collective et donc par la politique. Mon passage à l’Insead de Fontainebleau m’a beaucoup aidé, ainsi que des postes clés dans des entreprises internationales.

Je m’abreuve d’ouvrages contemporains, parfois anciens, pour forger ma vision du réel. Je me méfie de la pensée universitaire, souvent trop politique, même idéologique. Je la juxtapose à mon expérience pragmatique et concrète de l’entreprise. 

Avant de vous parler d’un livre que j’ai trouvé fameux, tout récemment, je tiens à justifier mon titre et son sous-titre. Je n’ai jamais pu comprendre la décision du juge de mon divorce qui m’infligea de continuer à assurer les ressources de mon ex épouse jusqu’à la fin de ses jours

Non seulement cela est anticonstitutionnel (articles 5, 10 et 11 du préambule de la Constitution de 1946), antibiblique (« Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus »), mais surtout extralégal (article 270 : « le divorce met fin au devoir de secours »). Cela dénote aussi d’une inculture économique qui défie l’intérêt général. En effet, en me spoliant d’un tiers de mes propres ressources, le juge me chargea d’un lourd handicap pour investir et me permettre de développer mon périmètre entrepreneurial et de création de valeur. En même temps, il a placé mon ex-conjoint dans un contexte de dépendance dégradant et indigne. Cette femme intelligente est devenue un coût, au lieu d’être incitée à être un acteur économique pour la société. La femme moderne d’aujourd’hui combat ce patriarcat désuet. 

La prestation compensatoire c’est du communisme et de la misogynie. 

Le risque du divorce est le même pour tous, y compris pour celui qui contribue le plus à l’aspect financier du foyer. C’est un risque apparenté à la perte d’emploi, avec des dommages plus ou moins grands selon son degré d’adaptation au marché du travail. C’est un problème de volonté et de courage personnels. L’indemnité ne répare pas la cause, souvent elle l’occulte. 

 Le divorce judiciaire ne répare pas la souffrance émotionnelle, ni la différence des « genres », en s’arque boutant sur la disparité matérialiste, à un « instant T » prédisant un « avenir prévisible »…

Des études très sérieuses montrent que l’accroissement du matérialisme est responsable principal de la dépression. De tout temps, toutes les traditions de sagesse mentionnent que le bonheur n’est pas de posséder davantage, mais de bien connaître son propre potentiel en tant qu’être et de le faire croître (Nouvelle Acropole). 

La loi et la justice prédisposent à une relation post-divorce tourmentée. Au lieu de favoriser l’indépendance et la dignité sociales, elles contribuent à des états dépressifs et à des déchéances familiales.  

Le livre dont je parlais plus haut est : « L’argent magique, conte et mécomptes pour adultes » écrit par Jean-Marc Daniel, professeur d’économie à l’ESCP. Voici quelques extraits :

« Les français doivent comprendre que la situation est plus grave qu’ils ne le pensent….On ne s’en sortira pas sans faire d’efforts, notamment sans travailler davantage »

« La France souffre d’un manque de compétences en matière de savoir faire, mais aussi d’un manque d’intérêt suscité par le travail »

« Il faut rendre le capital de plus en plus efficace, en investissant notamment dans le numérique qui va améliorer le processus de production. Il convient d’utiliser davantage ce capital, c’est-à-dire d’augmenter le temps de travail »

« La crise sanitaire a accentué le fossé entre les pays dits « frugaux » d’Europe du Nord et ceux dits du « club Med » d’Europe du Sud. Parmi les 27 pays européens, 13 ont redressé leurs comptes publics et ont un niveau de dette inférieur à 60% du PIB, en revanche 7 pays voient leurs déficits se creuser et leurs dettes dépasser les 100%, dont la France »

« On ne peut pas durablement maintenir sous la même politique économique, des pays qui non seulement n’ont pas les mêmes performances, mais surtout qui ne jouent pas le jeu »

grâce au RSA

Cette ouverture sur notre monde doit nous conduire à ne plus accepter (par les élections et les réseaux sociaux), la mauvaise utilisation de l’argent public en disproportionnant la redistribution.

Ceux qui travaillent et créent de la valeur, ou ont le potentiel de le faire, ne doivent pas continuer à panser les plaies de ceux qui manquent de volonté ou d’imagination pour ne plus être dépendants.

Le monde rural se contracte face à l’émersion sociale de l’intelligence artificielle. Le télétravail amène les cadres citadins à s’installer au vert et au calme, l’e marketing transporte les besoins intuitu personae à domicile. Le tourisme se localise et se sédentarise (résidences secondaires).

Certains élus ruraux ghettoïsent leurs électeurs en distribuant la manne subventionnelle pour résister à la comparaison des « néoruraux ». En faisant cela, ils appauvrissent les « natifs » en les confortant dans un décalage progressif avec leur environnement économico social.  

Exemple frappant : l’agriculture pauvre et dépendante (PAC) est maintenue coûte que coûte face aux marchés et à la concurrence plus efficiente, au lieu de la former au marketing mix et de mieux l’intégrer dans son univers environnemental (marchés productifs, tendances de conso, mœurs, technologies….).

En matière de justice civile, les principes sont les mêmes. Les juges préfèrent les apathiques et les subordonnés aux créatifs indépendants. La magistrature pratique l’égalitarisme passif au lieu de stimuler la volonté de participer au dynamisme collectif.

La Justice leste notre effet économique concurrentiel. Elle pratique la justice de St Louis au 21e siècle.

La prestation compensatoire se substitue à la solidarité nationale, laquelle doit être plus opportuniste et plus pragmatique.

Guy BENON – Edito Juillet 2021

Infirmerie toxique

Infirmerie toxique

Les questions se posent face à la décadence sociale que nous observons chaque jour. On tue les policiers, les policiers insultent la justice, des « sauvageons » universitaires venant des quartiers et des campagnes s’attaquent à notre civilisation sans proposer d’alternative plausible.

La lecture de l’ouvrage « La chute de l’empire romain » de Max Gallo XO Editions peut nous aider à faire un diagnostic sérieux. Nos intellectuels débateurs doivent s’astreindre à se polariser sur la théorie aristotélicienne de la causalité.

 « Savoir, c’est savoir la cause » (Aitia) ; si nous sommes experts en authentification des « conséquences », je pense que nous sommes mauvais en recherche des raisons profondes de ces conséquences. Surtout, nous nous divisons sur des analyses très sectorisées (éducation, religion, milieu social, ghettoïsation, inégalités, insécurité, immigration…). Nos plus purs philosophes confondent encore conséquences et causes. Comme le Sénat romain, ils se laissent berner par le pouvoir des magistrats et leur morale primitive.

 L’essayiste Julia de Funes tente de s’extraire de ce politiquement correct électoraliste moraliste narcissique :

« On préfère aux esprits virulents et divergents la bien-pensance débitant des packs de niaiseries démagogiques en séries. Il ne doit plus y avoir de malaise dans la civilisation, la horde des desservants moralisateurs et sentimentalistes n’en finit pas de vanter, avec une sympathie solaire, l’empire du politiquement correct. On entend des profondeurs humaines les plus archaïques : tout ce qui est réprimable doit l’être, parce que réprimer moralement est une jouissance collective, un plaisir tribun délectable. La valeur d’un raisonnement n’est plus liée à sa complexité, ni à sa subtilité mais à sa conformité au credo moral du moment et à son accréditation collective »

 Sans que je n’adhère à toutes les revendications policières, je pense que les juges sont sous influence idéologico-politique. Ils ont de moins en moins d’empathie pour les législateurs représentants du peuple. Contradiction encore entre les apparences conséquentielles et le traitement des causes par  les sociologues législatifs.

Une fois encore la harangue de Baudot, œuvre d’un magistrat de gauche, nous éclaire sur le postulat judiciaire :

« Soyons partiaux, examinez toujours où sont le fort et le faible. Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour le malade contre la sécurité sociale…. »

J’ajouterai pour l’actualité :

« le délinquant contre la police, et pour ce qui se passe dans mon village : « le squatteur contre le propriétaire« 

La harangue de Baudot reste la bible de la gauche idéologique judiciaire.

Pour crédibiliser mon propos, permettez-moi d’utiliser, plus largement que d’habitude, les extraits de chroniques ou de livres de spécialistes incontestés.

Le juge Van Ruymbeke : « Trop souvent l’image l’emporte sur la démonstration, la vérité d’opinion fait fi de la vérité de raison »

Un ancien ministre de l’intérieur (ex socialiste) affirme : « l’émotion doit dépasser les règles juridiques »

Un ministre de la justice : « Je suis le ministre des prisonniers… » Dans les prisons, il se fait acclamer par… ses anciens clients.

Pour la gauche judiciaire, l’emprisonnement est néfaste et donc à éviter. Le syndicat de la magistrature affirme la nécessité de la suppression à terme de la prison. M Foucault a théorisé sur « le refus de la prison…instrument de l’oppression bourgeoise »

Régis de Castelnau, avocat de gauche, écrit dans son dernier livre : « une justice politique » :

« A l’école nationale de Magistrature, on n’apprend pas aux futurs magistrats à statuer au nom de peuple comme cela est inscrit sur leurs jugements, mais au nom des convictions politiques des magistrats »

 Le « mur des cons » d’un autre syndicat confirme cette propension judiciaire à défendre un pré carré et à ne laisser PERSONNE s’immiscer dans ce bunker anti démocratique.

Outre des personnalités politiques, ce syndicat de la dictature a mêlé des parents contestataires qui avaient vus leurs enfants violentés, violés et tués par des monstres de la société.

L’ancienne cheffe du « parquet national financier » a reconnu des pressions, des consignes, voire des ordres venant d’un « ministère public » démocratiquement tenu à une obligation de neutralité politique.

 « La privatisation du lieu public » dans le quartier bobo de Stalingrad à Paris, comme dans mon petit village de Provence, ne fait pas réagir l’autorité publique naïve et laxiste.

 La vraie cause de l’ensauvagement de notre pays est dans tout cela !

grâce au RSA

L’entre-soi élitiste se moque de la classe moyenne qui travaille et qui contribue majoritairement à financer ces inepties et cette gabegie sociétale. Au fil des siècles, depuis le temps des Lumières, les couches sociales dépendantes sont devenues l’Aristocratie au gré de l’électoralisme. Elles n’ont pas besoin de travailler pour vivre, elles vivent souvent plus confortablement que les travailleurs qu’on prend pour des idiots-utiles.

Ces privilégiés, que la caste justice-politique présente comme victimes,

sont protégés par l’interprétation de nos lois et de nos règles.

L’autorité publique a finalement peur de ces « intouchables ».

Elle craint moins la sagesse stakhanoviste des actifs passionnés que la cohorte des désœuvrés profiteurs du système.

Cette ambiance « cigale » nous conduit tout droit à une décadence économique, puis, par voie de conséquence, à une décadence sociale et une perte de nos libertés.

Nos entreprises ne sont plus compétitives. Elles paient trop cher la sphère publique et les avantages sociaux.

Les étrangers américains et asiatiques s’accaparent de l’actionnariat de nos plus belles entreprises (Total, LVMH-Dior, Peugeot, Sanofi, Accor, Paribas, Air France, Louvre Hotels Group). Les chinois sont devenus actionnaires uniques de Club med, aéroport de Toulouse, Campanile, Golden tulip, 120 propriétés-châteaux dans le Bordelais, d’innombrables petites entreprises agro-alimentaires, et surfaces agricoles….

 Les « aristo-prolo » se moquent et ignorent cela. Ils pensent que ce n’est pas leur monde ; ils ne savent pas que les actionnaires dictent les stratégies d’entreprises. Leurs descendants seront contraints d’y travailler ou de dépendent d’eux (sous-traitance). La permutation lente et inéluctable du communisme et des théocraties en démocratie libérale est en route. Les populations du Monde devront faire leur choix entre la Liberté et d’affreuses dictatures

« Il n’est point de Bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage » – Périclès

Guy BENON – Edito Juin 2021

Le combat des mous-jaloux contre les agiles

Le combat des mous-jaloux contre les agiles

Il y a un sociologue qui sommeille à l’intérieur de chacun d’entre nous. L’intensité médiatique permet aux plus curieux d’observer la société et ceux qui la composent. Le plus difficile est de rester neutre dans sa propre appréciation… Difficile au milieu de ce brouhaha d’idées aussi pertinentes, de ces slogans étudiés par des communicants de plus en plus experts, de ces gourous de tout poil, de cette classification qu’on nous distille (prolo, gaucho, bobo, facho, islamo…) et le pire :  de ces politicards qui s’obstinent à se faire réélire.

Nous les électeurs, sommes pour beaucoup responsables. Regardez autour de vous, comment votent les gens ??  Sont-ils capables d’analyser sérieusement le travail accompli par un élu ??  Sont-ils capables de voir les graves erreurs commises pour le long terme ???  Oui !!… le long terme !!  On ne peut mesurer le résultat profond d’une stratégie politique que sur au moins une décennie. C’est comme dans les grandes entreprises qui marchent avec des comités stratégiques puissants… et elles, elles ne peuvent pas se permettre des déficits et des dettes infinies. Mais, elles, elles décident et mettent en œuvre leurs plans… de suite !

40 ans, un anniversaire susurré sur un virage à gauche, suivant un Mai 68. Un homme providentiel que tous les mous attendaient, tous ceux qui n’arrivaient pas à  comprendre et à s’insérer dans cette société parmi les plus riches du Monde. En 81, la dette publique était à peine de 100 milliards, 4 décennies plus tard elle est de 2 700 milliards… Prés de 30 fois plus. Et malgré ce score, impensable en entreprise, chaque année, les gouvernements votent des budgets en… déficit, ce qui continue d’aggraver la dette. La marque mitterrandienne de tous les gouvernements successifs a-t-elle changé la vie des plus faibles ???

Il ne s’agit pas de se gargariser la tête et de se croire plus intelligent. Il suffit de se persuader que ces tendances statistiques sont les seules causes de nos maux. Pourquoi certains voisins ont un taux de chômage deux fois moins élevé que le nôtre ?? Pourquoi notre industrie est en perdition ?? Pourquoi notre balance commerciale (importations-exportations) est gravement déficitaire ?? Pourquoi notre pouvoir d’achat diminue par rapport à d’autres pays ??   Pourquoi notre éducation se situe à la 20e place dans l’OCDE ???

… Pourquoi les jeunes ambitieux, « les agiles », quittent notre pays ???  Pourquoi la drogue et la violence envahissent nos villes et nos campagnes ???  Pourquoi les chefs d’entreprises, les artisans, les commerçants ne trouvent-ils pas de main d’œuvre ???

Pourquoi nos plus prestigieux chercheurs et professeurs, comme Luc Montagnier, s’exilent ???  Pourquoi ce labo américain dirigé par un français, fait-il la course en tête pour le vaccin contre la Covid, quand notre Institut Pasteur est incapable de sortir le moindre vaccin ???

La France politicienne n’aime pas ceux qui réussissent : Sarkozy, Tapie, Strauss Khan, Ghosn, Arnault, Bettencourt, Balkany…  La réussite c’est le fait de gens positifs, la jalousie appartient aux haineux.

Pour rester prosaïque et sociologue de terrain, je vous propose deux cas réels, vécus, et dont je vais m’efforcer d’apporter toute ma factualité et mon honnêteté intellectuelle. Il s’agit de mon divorce dont la procédure court depuis… 25 ans, et de ma confrontation avec le monde rural au milieu duquel je vis.

Le divorce est une banalité de la vie sociale, et pourtant il a fait et fait toujours l’objet de nombreux débats parlementaires, ainsi que de lois aussi confuses et contredisantes les unes que les autres.

J’ai divorcé fin des années 90, Je n’avais pas 50 ans, j’étais cadre dirigeant dans une grande entreprise. Mon salaire avait permis à mon épouse de rester à la maison et de s’occuper du foyer et des enfants. Cela dans un contexte familial formaté par la législation et la fiscalité.

 Après le pétainisme (travail, famille, patrie), les gouvernements successifs des années 50, 60, 70 se sont appuyés sur la natalité et l’école pour faire redémarrer notre pays.

Quatre ans seulement avant mon mariage, les femmes obtenaient le droit de travailler sans l’accord de leurs maris et de pouvoir signer les chèques pour les dépenses courantes.

Entre temps, le monde judiciaire, plus qu’ailleurs, s’est intensément féminisé (juges et avocats). Les juges aux affaires familiales sont des femmes à prés de 90%. Les statistiques du divorce indiquent que dans cette catégorie socio professionnelle le taux de divorce est de plus de 50%. On peut dire que l’homme qui divorce a « une chance » sur 2 d’être jugé et puni par une juge femme divorcée. C’est statistiquement sans contradiction.

Dans les années 90, le Parlement c’est 90% d’hommes. En même temps qu’une loi de révision des prestations compensatoires, la loi du 6 Juin 2000 tend à favoriser l’égal accès des femmes aux mandats électoraux.

Ce très visible « conflit d’intérêt genré » masque aussi une propension quadragénaire à privilégier la compassion-sociale conséquentielle, au détriment de la cause réparatrice. Comme disait Rousseau : « C’est elle qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir ». Il pensait que la civilisation corrompait l’homme, il critiquait la propriété, alors que son ennemi, Voltaire, progressiste, gros travailleur, acteur principal des Lumières, lui écrivait :

« Vous plairez aux hommes à qui vous dites leurs vérités, et vous ne les corrigerez pas…On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre bêtes… »

Les juges du divorce aussi cèdent aux apparences compassionnelles. Ils évaluent « la disparité » ponctuelle et demandent au patriarcat de poursuivre à perpétuité « le devoir de secours ». C’est la punition de la rente viagère. Les agiles travailleurs doivent entretenir les mous-jaloux. Résultat : deux actifs potentiels estropiés par la loi. Les juges demandent au débirentier d’être solvable et de garantir la rente ; ils ne veulent pas se soucier de savoir si la crédirentière cherche son autonomie sociale.

Depuis 50 ans le divorce judiciaire est un enjeu sexiste et une ineptie socio économique

Le monde rural, que j’aime beaucoup, est enfermé dans la même contradiction par le monde politique.

Mes amis agriculteurs me disent (leurs pairs s’expriment de la même manière sur les médias) :

« On ne peut pas vivre avec les prix qu’on nous propose pour nos produits. Nos prix de revient sont deux fois supérieurs »

Avec tout le respect que j’ai pour ces travailleurs qui sont censés nous nourrir, cette réflexion accueillie  naïvement par les ignorants, désintéressés de la loi universelle de l’offre et de la demande, est une contradiction économique ENORME !!! On ne peut pas obliger un acteur économique à payer un prix hors marché !

 

Mesdames et Messieurs les parlementaires, la loi, parfois, est trop premier degré et ne tient pas compte des conséquences sociologiques et économiques. Il faut que l’ensemble juridico judiciaire comprenne mieux les mécanismes qui conduisent leurs décisions à un déni économico social. Comme la « politique agricole commune » (PAC), la rente viagère, qui concerne 50 000 divorcés, n’a jamais amélioré les situations tout en écartant les assujettis de leur efficience potentielle.

Mon exemple : depuis 25 ans, mes revenus sont obérés par un lourd impôt supplémentaire (rente=1/3 revenus). Cet injuste prélèvement m’a fait abandonner un job très bien rémunéré et m’a découragé. Un peu comme l’entreprise trop taxée qui est face à des concurrents moins « chargés ». Mon ex épouse, par orgueil et par vengeance, n’a jamais voulu chercher l’emploi de son indépendance, la justice ne l’obligeant pas…

L’agriculteur qui ne survit qu’avec la PAC, n’est pas enclin à se battre contre la concurrence des marchés. Il a perdu toute réactivité, imagination et même courage… Son avenir n’est que dans la dépendance.

La frustration d’une vie confortable entraîne certains vers des addictions déviantes.

Notre proche député du Vaucluse, Julien Aubert, écrit : « La drogue est en train de gangrener notre jeunesse et d’installer une contre-société ».

Quand on observe les événements dramatiques récents on doit se demander si la « redistribution » (les avantages sociaux aux « mous-jaloux ») ne doit pas être mieux réfléchie.

Je propose de supprimer progressivement l’argent liquide (commençons par les coupures à partir de 50 euros) et obligeons tout le monde à avoir un travail ou une formation.

Le travail d’intérêt général (TIG) doit être obligatoire pour tous ceux qui ne travaillent pas (officiellement), et les avantages sociaux supprimés à ceux qui ne veulent pas travailler.

Les juges doivent appliquer cela aux divorcés et ne plus « taxer » les débiteurs-agiles.

PS : Ci-joint : « l’école d’agriculture de X. Niel. Notre ambition est de former des chefs d’entreprises… Il leur faudra créer beaucoup de valeur… »

L’autorité et l’explication

LANCEUR D’ALERTE

Ce texte va être largement diffusé auprès de la population locale et des institutions. Y compris sous forme papier par voie postale. Son objectif est d’informer les citoyens contribuables sur l’utilisation de leurs impôts, y compris de la TVA sur tous les produits de consommation courante.

A l’attention de Madame la Préfète, Violaine Démaret

Chers Concitoyens de Montjustin et des environs,

Croyez-moi, je reprends la plume pour insister sur le véritable intérêt de tous. Mon prosaïsme m’amène toujours à penser que quelques-uns « mettent en danger » l’avenir de tous ; et leurs idées, au-delà de notre communauté.

Je l’ai souvent dit, je ne cherche aucun avantage particulier au niveau de notre commune ; Je n’éprouve aucune frustration, ni jalousie. Je vis aisément, sans promiscuité.

Retraité et fort d’une très longue expérience de « nomade », je m’ attache à utiliser mon expertise de médiateur-négociateur comme lanceur d’alerte. Je ne supporte pas la bêtise et la malhonnêteté.

Je vous ai déjà prouvé  avoir été reçu à la Chancellerie et par bien d’autres institutions. Je corresponds avec les cabinets des Ministères de la Justice et de l’Intérieur, la Préfecture et nombre de parlementaires. La polémique qui m’oppose depuis deux ans à certains profiteurs ne m’a jamais conduit à porter plainte, notamment en diffamation (certains ont osé dénigrer publiquement ma citoyenneté et dénoncer un vote secret) . Je suis pour la liberté d’expression et le débat contradictoire, surtout en matière socio-économique. Je n’appartiens à aucun parti politique, je préfère le fond à la forme, l’écriture à la parole, l’égalité des chances à l’assistanat ; j’éprouve plutôt du respect pour les chefs d’entreprises qui créent la richesse nécessaire à la redistribution et au « remorquage » de victimistes chroniques.

Comme beaucoup d’autres, c’est donc parce que je considère que ce pays est très mal géré que je veux participer à faire bouger les lignes. J’ai la conviction que cet handicap est dû à un manque de compétences et de connaissances au niveau local, (territoires) ainsi que du management de l’Administration. Sans mettre en cause a priori l’honnêteté, ni même le courage des personnes (élus, fonctionnaires), je compare leur nomination-élection à l’extrême rigueur du privé à embaucher un cadre (on ne recrute pas un enseignant, un médecin ou un agriculteur pour être responsable supply chain ou marketing). Je crois qu’ici et maintenant les lecteurs comprendront ce que j’affirme, à l’appui de la pagaille suscitée par la pandémie, essentiellement due à une mauvaise attribution de compétences. voir l’inadéquation de compétence de la maire élue de Marseille.

Le profil des maires a malgré tout bq évolué (voir Forcalquier et Manosque), les villes de plus de 3000 hab sont de plus en plus administrées par des jeunes diplômés. Mais au niveau national, les chefs d’entreprises, commerçants et artisans ne sont que 6% à devenir maires. La commune doit se gérer comme une entreprise, elle doit chercher son autonomie au lieu de mendier des subsides clientélistes. A l’été 2019, une loi est venue renforcer et assouplir le mouvement de fusion des communes. Il est temps que les locaux et les parlementaires comprennent qu’il faut absolument faire des « économies d’échelle » en diminuant drastiquement les dépenses publiques. Il devient insupportable d’entendre les discours construits de l’exécutif national et des économistes apolitiques, tout en constatant la gabegie dans nos campagnes. Montjustin 58 habitants, 7 élus, une secrétaire de Mairie, des locaux municipaux, sans compter… 21 personnes participant aux… « décisions » d’investissements. Un projet polémique de construction d’un logement supplémentaire financé par de l’argent public qui n’aurait que d’autres buts de satisfaire une idéologie zadiste et des intérêts particuliers. Serions-nous dans une dictature marxiste ?….   ….      ….pro national-socialiste !!!!     (çà vous rappelle qq chose ???)

Monique Dagnaud, sociologue et directrice de recherche au CNRS, prétend que le nouveau clivage en France repose moins sur le revenu que sur le niveau de diplôme. Cette « nouvelle classe » (élite politique et universitaire, énarchie) tente d’influencer et de commenter notre société tout en étant coupée de celle-ci. Les anglo-saxons ont été précurseurs dans l’analyse de ce clivage éducatif, ils parlent de l’opposition des « anywhere »(ceux qui sont de partout, diplômés mobiles des villes) et des « somewhere »(ceux qui sont de quelque part). Venant d’un monde économique (multinationales) alimenté par les business schools, j’observe que ces diplômés politiques et journalistiques sont à l’écart du matérialisme de la vie quotidienne des autres couches sociales. Beaucoup d’universitaires idéologisent le système économique universel. Ne le comprenant pas, ils l’interprètent pour exister. Ils mettent en danger la liberté et le bien-être de nos sociétés trop intellectualisées.

Jacques Julliard affirme que les droits de l’homme tiennent en 4 mots : Liberté, propriété, sûreté et résistance à l’oppression. La dénaturation de la Démocratie tend à substituer à la souveraineté du peuple la tyrannie de minorités activistes. Ici, nous y sommes !! Le suffrage fraudé (75 votants pour 58 habitants) a répondu à une sélection idéologique autoritaire (liste unique sans profession de foi), sans souci d’un intérêt général qui n’a pu s’exprimer.

Soyez convaincus de « l’effet papillon » dont la vague atteint inévitablement le plus petit de nos villages. Le QI des asiatiques explose, le nôtre baisse. Il permet une avance considérable sur l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (I A) et du transhumanisme qui vont augmenter les capacités neuronales. Inéluctablement, l’IA devient un enjeu majeur pour l’humanité (rivalité des blocs Nord Américain et Chinois). Nous le voyons avec la Covid. Tout événement planétaire devient une immense source de business, contre lequel rien n’est possible. Les émeutes ne conduisent qu’à un confortement de pouvoir (Hong kong, Crimée, Turquie, Birmanie…). Les rebelles pusillanimes combattent une orientation contraire à leur nature lunaire, ils le font depuis des décennies. L’évolution systémique est inéluctable depuis des siècles, c’est une seconde nature, mieux vaut la comprendre et l’intégrer dans ses côtés positifs, plutôt que de propagander un monde qui a, dans le passé, fait la preuve de ses abjections (discrimination eugénique, haine concentrationnaire, dérives génocidaires et affameuses…)

Beaucoup de nouveaux métiers vont en faire disparaître d’autres, les robots vont envahir notre quotidien. L’agriculture techno-scientifique va être cantonnée à certaines parties du Monde, on va conquérir l’espace pour le tourisme et les matières premières, on va éradiquer toutes les maladies, peut-être la mort. L’homme et la femme seront de moins en moins différenciés et s’éloigneront de la notion famille d’aujourd’hui. La dénatalisation est en route sur la planète (Malthus). La cohabitation permettra à des groupes « asexués » d’être plus forts face aux pressions économico-sociales. La précarité sociale perdurera chez ceux qui n’accepteront pas la mobilité fonctionnelle (apprentissage et qualification).

Certains réseaux sociaux vont rivaliser avec le parlement et faire jeu égal avec les députés pour construire la loi. L’Europe molle et électoraliste constate son retard. C’est la politisation qui est le frein à sa compétitivité, ainsi que la techno structure inamovible. Il faut des radicaux intelligents et réalistes à la place des débateurs-orateurs spectacles et des petits chefs ; des entreprenants qui comprennent le marché des données (la data)  accaparé par l’Asie et les US. Stop au « principe de précaution » et à « la protection des données ». Fluidifions les échanges, augmentons, très vite, notre capacité numérique.

Mon obstination m’a permis de gagner quelques batailles. Je suis un fervent lecteur de Clausewitz et de Spinosa. Et puis, je suis adhérent, parfois administrateur, de nombreuses associations et fondations. Mon site/blog est actif depuis 10 ans, il agrège des milliers d’abonnés et de lecteurs. Je vais entrer dans le monde des influenceurs et des pétitionnaires. Je ne suis pas un doctrinaire, je suis un observateur.

J’ai donc été reçu par « M le Maire » et ses adjoints en février. Discussion courtoise et retenue, mais sans résultat. Je n’ai obtenu aucune réponse à mes questions (déjà posées il y a un an). Les élus ne veulent pas reconnaître les fautes commises par rapport à la loi républicaine. Ils campent dans une certaine idéologie qu’ils considèrent comme morale ou éthique. Rien n’a percé sur les projets de la commune, confirmant ainsi la désinformation et l’ostracisme pratiqués par le « groupe des 21 » ou « Montjustin 2020 » (comme tous les administrés qui ne font pas partie de ces groupuscules, je ne sais pas à quoi ils correspondent et quelles sont leurs véritables prérogatives). Parfois on me transmet (plusieurs personnes qui n’osent pas parler ou écrire publiquement) des écrits comme ceux que je joins à ce mail [ci-joint]. Un universitaire, hautement politique, non élu, séparatiste (ou sectaire) qui pour moi et d’autres, se substitue à notre Maire élu (celui-ci, en un an, n’a pratiqué aucune forme publique d’information). D’ailleurs, le « personnage », qui au passage m’a copieusement injurié publiquement, écrit que « le Maire n’a pas beaucoup d’importance ». Je déplore donc qu’il renouvelle cette incivilité en censurant (de quel droit ??) un « vrai » habitant du village, dont la famille est même à l’origine de l’édification de ce lieu magnifique. Inutile de préciser, tout le monde sait que ce « personnage » travaille à Paris, y vit, et qu’il vient « emprunter » l’habitation de ses parents de temps en temps. Montjustin n’est que l’instrumentalisation de sa mystique universitaire et de sa vocation anti libérale, anti propriété privée et anti système. Comme les « islamo-gauchistes » médiatisés, il fait des déclarations de principe sans en démontrer l’utilité pour l’intérêt général. Son propre échec social le conduit à une espèce de perversion narcissique.

Ceci pour replacer le contexte de ceux qui sont « in » et de ceux qui sont « off ».  Gentiment, je reproche aux élus d’être crédules-autruches, ou …complices (j’espère que non) de cette cabale qui pourrait un jour déboucher sur : « une mise en cause de l’exécutif local devant la Cour de discipline budgétaire et financière, soit pour des infractions qui ont trait à des règles fiscales ou à la gestion des biens publics, soit à l’octroi d’un avantage injustifié à un ou des tiers. » (Extrait Cour des comptes).

J’espère que vous comprenez tous qu’il n’est pas acceptable que le CM ne prenne des décisions qu’au bénéfice d’une partie de la population qui veut vivre le far West. On ne se fait pas élire pour satisfaire des besoins personnels ou amicaux, mais pour gérer les deniers publics, UNIQUEMENT en fonction de l’intérêt général égalitaire. Les avantages sociaux, de notre pays le plus redistributif du Monde, sont actés dans la loi (y compris l’APL ou le log social). Il est incompréhensible pour beaucoup de contribuables (pétition en cours) que des élus se mobilisent pour évaluer « l’abordabilité »  de logements dans un village édénique  et pittoresque, riche d’une histoire culturelle. L’aspect « social » dont ils s’affublent consacre un abus de confiance, autant qu’un abus de pouvoir. Les  « armées mexicaines » qu’ils forment constituent une soviétisation désuète et destructive.

Raymond Avrillier, lanceur d’alerte, tombeur de Carrignon à Grenoble, écrit ceci : « La corruption naît de la passivité, des conseillers municipaux, des conseillers départementaux, des conseillers généraux, des députés, du procureur de la République et de la Justice, et puis la passivité de la presse, et même de la passivité des citoyens« 

L’article 40 du code de procédure pénale dit : « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions acquiert la connaissance d’un délit est tenu d’en donner avis, sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, PV et actes qui y sont relatifs »

Depuis prés de deux ans j’informe largement les élus locaux et ai même sollicité des rendez-vous auxquels certains n’ont pas souscrits. Lors de mon entretien de Février, j’ai demandé clairement aux élus s’ils prévoyaient de remédier aux délits parfaitement identifiés : prise illégale d’intérêt, favoritisme, fraude au code électoral, détournement de fonds publics (c’est l’opération illégale qui consiste à utiliser des sommes ou des biens appartenant à la collectivité à des fins autres que le bien public)

Quant au projet de « logement communal » dans le village, il n’y a toujours pas de réponses aux questions des administrés :  Comment est financé ce projet ?  A quoi ou à qui est-il précisément destiné ??  Ces questions surgissent de l’Histoire récente qui a vu des élus loger leur propre famille dans des conditions de quasi squat de bâtiments publics.  Quel intérêt pour la commune et ses habitants d’avoir à loger 2 ou 3 personnes de plus, dans un cul-de-sac exigu, difficile de circulation et de stationnement, sans aucun commerce, ni service public, ni même de travail ; sur un pic isolé à plusieurs dizaines de kms de toute zone d’emplois. Ces questions d’ordre public doivent interpeller tous les défenseurs des droits de l’homme. Cette barbarie intellectuelle repousse l’intégration des plus faibles dans une société complexifiée.

La crédulité ou la complicité d’une minorité (groupe des 21)  dissimule une réelle probabilité d’anarchisme et de schisme social grave. Notre département est depuis longtemps un havre pour des populations en rupture avec la société (sectes). La non diffusion d’informations publiques est contraire à la loi N° 2013-907 du 11 Octobre 2013, relative à la transparence de la vie publique.

Bien sûr, mon agitation peut paraître disproportionnée par rapport à la petitesse locale. Mais je pense qu’elle représente un sous multiple « augmenté », qui dévoile une atrophie sociétale générale.

Vous lirez les articles [ci-joint] concernant « plateau urbain » et l’interview de la ministre de la citoyenneté [ci-joint]. Vous comprendrez mieux, sans doute, mon « signalement », répété depuis deux ans, d’une possible dérive sectaire orchestrée par certains. Je soupçonne les moins aguerris et les moins courageux de se réfugier dans des croyances qu’ils pensent protectrices d’un monde effervescent. L’utopisme communiste et l’islamisme font partie de ces refuges. D’ailleurs on parle « d’islamo-gauchisme ». A Montjustin, il y a des manipulateurs-marionnettistes qui veulent écarter les investisseurs privés pour faire baisser le marché immobilier. Ils utilisent de l’argent public pour cela, sous couvert de compassion théâtralisée et « d’ehpadisation » frénétique. Je les soupçonne de « spéculation inversée », eux qui sont propriétaires (droits successions, rachats biens publics).

L’amateurisme écologique et économique surgit, par exemple, de ces gigantesques retenues d’eau [ci-joint] réalisées récemment. Ineptie de la gestion de l’eau (évaporation, destruction du système hydrologique, des zones humides, accaparement autoritaire de l’eau…)  Incompétence en gestion des budgets : un investissement public capté (…) pour une ou deux exploitations, sans aucun retour sur investissement, sans garantie de survivance.

Un budget énorme !  totalement disproportionné et indécent en ces temps de crise, pour s’obliger à produire une culture qui n’est plus adaptée à nos ressources en eau et au changement climatique. Les subventions locales tuent lentement nos exploitants en les déconnectant des marchés et de l’évolution inexorable qui s’impose à tous.

Trop nombreux sont ceux qui ignorent la valeur travail. Le vrai « social » c’est de créer de l’emploi et des entreprises compétitives . La pérennité d’une entité humaine est profondément liée à son environnement et aux décisions adaptatives. Ce budget incongru aurait produit des dizaines de fois plus d’emplois, en tourisme ou en service à la personne par exemple !!!    Les subventionneurs sont de mauvais gestionnaires prévisionnistes.

Illustration de ces interrogations : les comptes administratifs de l’intercommunalité [ci-joint] mériteraient qq explications à des contribuables qui souhaitent de plus en plus être considérés comme les financeurs lucides de la sphère publique. Trop de condescendance, manque de simplicité citoyenne, « orgueil bureaucratique et costards à 3 balles » . Pourquoi un excédent de 2,3 millions à la section fonctionnement ?  +75% par rapport au budget !!  Comment est-ce possible ??? Comment peut-on se tromper à ce point sur un poste aussi facilement prévisible  ??   Dans le privé, c’est la porte !!!

Succède un affligeant bonneteau pour des « investissements » dispersés et peu identifiables, des « DETR » divers venant de partout… Est-on chez des chasseurs de primes, devenant promoteurs immobiliers ???

Les loyers de Villemus se substituent à la loi SRU qui ne leur est pas applicable !!  La justification : « Le revenu annuel est supérieur aux annuités d’emprunt »  démontre une certaine manipulation pour loger des électeurs avec de l’argent public, tout en spoliant la population de recettes de loyers de marché. Pourquoi ne pas faire bénéficier de jeunes primo accédants en les initiant à cette « intelligente » approche financière. Avec l’équivalent d’un loyer, ils peuvent devenir propriétaires et être garantis par la…commune.  Les grands spéculateurs font tous cela…. Ils empruntent….avec des loyers.

Le monde agricole et rural est tourmenté, phobique. Il a été très mal guidé par le monde politique électoraliste. Il l’est toujours par des élus locaux éloignés de la stratosphère constructiviste (Kant). Ils sont autant dans « l’ancien monde » que leurs critiques corporatistes. Michel-Edouard Leclerc dit : « Est-il normal qu’avec 10 milliards annuels de PAC, en plus des prix de production il y ait autant d’agriculteurs dans la pauvreté ? »

Comment peut-on entendre : « Les prix que l’on m’offre ne paient pas mon travail ! »  ???  Est-ce acceptable dans le monde commerçant d’aujourd’hui ?  L’agriculture ne comprend pas l’économie de marché, l’offre et la demande, l’évolution de la compétitivité  du coût du travail et des coûts fixes, l’adaptation et les réponses individuelles aux contraintes (climat, économie mondiale, productivité, concurrence, consumérisme, loi de finance…). L’électoralisme l’a plongée dans un néant économique, y compris le consommateur pour qui les subventions des années 50-60 permettaient une stabilité des prix. Aujourd’hui, le consommateur paie le prix d’une mauvaise gestion et d’un mauvais équilibre endogène. Résultat : tous les produits agricoles français sont en baisse de parts de marchés, les concurrents européens ont des coûts du travail et de production très inférieurs à notre pays. On importe plus qu’on exporte. Les capacités d’investissements individuels de nos concurrents sont très supérieures. La transition écologique agricole va être payée par le consommateur (PAC et fiscalité), nos concurrents seront une fois de plus, plus réactifs…. Les « effets placebo » (PAC, Safer, subventions et favoritisme clientélistes) ne sauveront pas notre monde rural de la concurrence systémique. La non création de valeur démontre leur nocivité…

C’est dans cette « ambiance » surannée et destructive que certains villages, comme Montjustin, se laissent piéger par des ordonnateurs intéressés ou hurluberlués.

Le monde pragmatique et performant de l’entreprise surpasse le monde politique, surtout une absurde bureaucratie qui ne semble plus aux ordres. La formation post scolaire doit entendre les chefs d’entreprises qui ont des besoins court et long terme en matière de recrutement. Le monde rural doit avoir accès à l’initiation micro et macro économie. Nous, ruraux et néoruraux, devons être égaux face à la volonté de réussir socialement.

Mesdames et Messieurs, Maires et conseillers, ne murez pas vos administrés dans des immeubles que l’avenir (entretien et cession) ne vous permettra pas de bien gérer.

Au contraire, aidez les actifs à trouver du boulot ou à créer leur emploi. Ne « nationalisez » pas, ne statufiez pas !! PRIVATISEZ, favorisez la mobilité spatiale !!  L’histoire du Monde est là pour confirmer un mieux être général…

« La liberté commence où l’ignorance finit »   Victor Hugo

Les plus jeunes doivent se situer dans ce monde complexe qui le sera moins quand ils le comprendront.

 

A votre disposition,

 

Guy Benon

www.coaching-justice.fr