Notre surimposition finance notre suradministration

Les innombrables débats qui caractérisent notre beau pays brouillent parfois l’autopsie qu’en font nos intellectuels. En particulier les palabres sur le monde agricole.

Personne n’y comprend rien, tout le monde se contredit.
On ne cherche pas du tout l’issue ou l’opérationnalité, même à moyen terme.
La franchouillardise des « non créateurs de richesse » provient toujours des mêmes maux de notre société.

Le législateur politique et sa cohorte de donneurs de leçons contemplateurs jubilent dans l’intellectualisme stérile. 80% sont enseignants ou anciens enseignants (Stats Assemblée Nationale, Sénat, collectivités territoriales, exécutif…comités Théodule…).
Au lieu d’alimenter la sphère des faiseurs, ils suralimentent une Administration déjà obèse.

La France électoraliste et philosophe-idéaliste se noie dans le premier degré de la sublimation des faibles contre les forts. Le monde économique agit en sens inverse. Le boss n’est pas élu, il n’est confronté qu’aux résultats de son entreprise. Les salariés ne sont heureux que lorsque celle-ci est compétitive, donc « riche ».

« L’État, l’entreprise la moins bien dirigée de France » Le Point

Le français moyen qui travaille pour vivre, reste figé dans les promesses maintes fois répétées d’une opposition stoïquement obsédée par son élection ou réélection prochaine.
Ce français suiveur est dramatiquement naïf, en même temps qu’inculte.

Depuis des décennies, droite et gauche électoralistes, surtout depuis l’ère mitterrandienne, décrochent notre pays dans tous les domaines (économique, budgétaire, scolaire, protection santé, judiciaire…).

Après l’industrie (délocalisations), le monde paysan alerte sur l’inadéquation de la bureaucratisation avec l’économie de marché qui s’avère être le meilleur système du moment pour s’adapter aux aléas sociétaux.
Même le monde communiste, autocratique et théocratique adhère à cet inévitable survivance planétaire.

L’Administration européenne et nationale phagocyte son économie par des accords supra continentaux, à la gloire de ses propres « intellectuels » décideurs.
Le monde d’en haut ne comprend pas le monde d’en bas des entreprenants, et vice versa.

Les faiseurs de lois, de normes, de breloques et d’uniformes clinquants pavoisent dans les grands raouts, tout en étant ignorants des conséquences prosaïques de leurs décisions. Tandis que les créateurs de richesse de l’économie internationale se déportent de ce paraître décalé et destructif.

Nicolas Bouzou (économiste, auteur de « la civilisation de la peur ») écrit : « Si le débat démocratique est submergé par la peur et les mauvais sentiments, l’argumentation rationnelle n’est pas possible… Il faut que les défenseurs de la démocratie libérale se ressaisissent et soient capables de faire preuve de pédagogie pour apaiser le débat public…Il faut agir en adulte et ne plus transmettre des peurs enfantines à des adultes qui n’agissent pas comme tels »

La croissance revue à la baisse va entraîner des surcoûts publics. Ces dépenses publiques, déjà championnes d’Europe, très mal gérées, livrent un service public hors de la maitrise de l’état. Ce service public punitif plutôt qu’au « service » de l’intérêt général se dégrade tout en remettant en cause la protection sociale que nous finançons au détriment de notre compétitivité.

Il y a vingt ans, lorsque je suis sorti de ma bulle salariale de grands groupes performants, j’ai été surpris par la société civile à laquelle je ne portais pas beaucoup d’attention.
Aujourd’hui encore, je suis effaré par un monde journalistique qui commente, comme un syndicaliste, les résultats financiers de grands groupes comme Total, l’Oréal ou LVMH.

Privilégiant leur audience populaire, ces journalistes sont manifestement incultes en matière économique.
La pédagogie publique ne les intéresse pas, il faut faire de l’audience avec du sensationnel.
Nous l’avons constaté lors des « débats » tv sur l’Agriculture…

« Mieux vaut apprendre à pêcher que de donner un poisson ».

Le monde politique a écarté le monde agricole de l’économie de marché.
Résultat ? : les agriculteurs sont des « travailleurs pauvres », leurs entreprises sont en faillite chronique. Cela, malgré un colmatage annuel de 10 milliards d’euros (PAC) qu’aucune autre catégorie d’entreprises ne perçoit.
On importe de plus en plus. Le bidouillage des conseillers gouvernementaux va fatalement contraindre le consommateur à payer plus cher ou payer plus d’impôts.

L’état s’installe dans l’économie dirigée. Même Poutine qui a fait l’expérience tragique de l’URSS n’y a pas recours. Nous imposons des prix « planchers » à la Distribution et à l’industrie agro…

Pour finir, j’observe que nos communes vivent la même expérience. Elles mendient les subventions de toutes sortes pour « investir » sans prévoir…sans savoir…
Une sur deux, sur les… 36 000 communes, a moins de… 500 habitants.
Absence totale de compétence en matière de gestion prévisionnelle, de retour sur invest, de compétitivité.

Comme pour les petites exploitations agri :  au revoir les « économies d’échelle » et les coûts relatifs.

Résultat ? :  discrimination grave entre les administrés qui paient la taxe communale… entre les communes bien gérées et « autonomes » et celles qui prônent le favoritisme idéologique et de classe…
Dans ce monde, il n’y a pas de République, « une et indivisible ». C’est la féodalité.

“Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements.”  Ch Darwin.

 

Ensauvagement et zadisation

Lettre recommandée AR 1A 206 231 0728 3
Du 13 novembre 2023

CCHPPB
5264 A rue de l’Eglise 04300 Mane

Objet : dépenses publiques Montjustin

A l’attention de Monsieur le Président de la communauté de communes

Cher Président,

Je reçois l’information ci-dessous de la part du Maire de Montjustin.

Venant de la mairie, Il y a très longtemps que je n’avais reçu d’informations ou même la moindre réponse à mes demandes officielles.
Je ne reçois plus rien et même les comptes rendus du CM ne me sont plus adressés.
Je suis totalement ostracisé pour des raisons qui me paraissent enfantines, surtout politiques et idéologiques.

Appuyée par la communauté de communes, la mairie semble donc pouvoir mettre en œuvre son projet de logements « communaux ».
Projet discuté depuis de nombreuses années et controversé par une partie importante des habitants ; y compris par ceux qui habitent le village de leurs illustres ancêtres.

Personnellement je me moque de ce qui se fait de plus hideux dans ce village glorieux qui devrait être << classé >> (voir enquête publique PLU).
Je suis très accaparé par ma société agricole et commerciale. Nous avons déjà investi beaucoup de capitaux et recruté 7 personnes, sans compter les prestataires externes. Le temps me manque pour réagir rationnellement et moralement à cette stupidité qui va grever l’avenir des populations locales.
Je continue d’être outré par la déliquescence socioéconomique de ce projet utopique, égocentrique, et surtout contraire aux principes républicains (voir plus loin).

Je n’ignore pas le problème logements dans notre pays, mais ici il s’agit de villégiature(…) ou de droits de succession (diminution de la valeur des biens), intéressant quelques élus et leurs amis protégés et…embrigadés… Il n’y a pas de besoins, ni de droits, selon la loi SRU, ni selon tous les textes et jurisprudence. A Montjustin, Il n’y a pas d’emplois, d’entreprises, de commerces ou de services publics, il n’y a que des inactifs paisibles et des squatteurs zadistes.
Le maire lui-même et plusieurs élus n’habitent pas le village.
Le Ministère écrit (voir ci-joint) :
« L’attribution des logements sociaux tient compte notamment de la composition du niveau des ressources, du patrimoine et des conditions de logement actuelles, de l’éloignement des lieux de travail, de la mobilité géographique liée à l’emploi, de la proximité des équipements répondant aux besoins des demandeurs et de réactivité professionnelle… »

L’exécutif et les parlementaires prennent en mains ce problème récurrent généré par le logement d’état et les mutations sociologiques. La commune de Céreste, toute proche, fait des propositions plus adéquates pour les habitants. Beaucoup de communes rurales ne savent pas gérer les logements sociaux. Dans le temps, ils deviennent des ghettos de marginaux violents, qui finissent par ne plus payer les loyers.

Avec d’autres, j’avais déjà critiqué les dispositions du PLU (enquête publique) qui tentaient de contourner la loi en appréciant le terme« logements communaux» qui n’a pas de valeur de solidarité constitutionnelle. C’est un logement qui doit être financé exclusivement par la commune et à l’appréciation de ses administrés.
Le budget de la commune ne peut en aucun cas supporter ce projet. D’ailleurs, pas plus que les capacités en eau potable, en assainissement et en voirie. Les terrains ne sont pas stabilisés, le stationnement des véhicules est anarchique et très insuffisant.
Montjustin est un cul de sac, à 3 km de la route départementale, qui pose déjà des problèmes de circulation et de sécurité.

Les improbables actifs espèrent-ils compenser leurs coûts de déplacements par des loyers précaires ou inexistants aux frais de la communauté ? Les jeunes wokistes insoumis, amis des élus, espèrent-ils s’installer sur un lieu qu’ils vont dévaloriser comme le superbe couvent de Notre Dame des prés {à 2km de Montjustin} en le squattant misérablement. Ce couvent ayant fait l’objet de projets d’intérêt général, soit pour un centre de formation, soit pour un hôtel de tourisme. Projets menés par le meilleur entrepreneur et créateur d’emplois du département. Finalement c’est la municipalité qui s’est opposée au projet, comme de la même manière à Montfuron.

Dans votre propre commune, Monsieur le Maire, vous avez agi à l’inverse, en confiant le couvent des minimes à la plus belle entreprise internationale, créée par un enfant du pays. Ce projet que vous avez favorisé, n’a-t-il pas apporté des« richesses» à votre commune ?

Je ne peux imaginer que vous tombiez sous l’influence de démolisseurs du patrimoine local. Ces anti­ propriété privée, ces islamogauchistes insoumis, contre tout ce qui fait notre civilisation occidentale et ses progrès immenses, notamment en termes de santé et de confort. Ces jaloux frustrés incapables d’être autonomes socialement, incapables d’intégrer notre société proactive. Ces mendiants de la manne constituée par les travailleurs qui paient leurs impôts pour eux. Ces idéalistes opportuns et malveillants. L’actualité nationale démontre que nous sommes dans le « face à face » promis par un grand homme politique. Ce ne sont pas des religions qui s’affrontent mais deux cultures sociales composées de toutes origines et de la « génétique des populations ».

J’ai été moi-même approché par une secte américaine: Kryeon et Constance de Castelbajac, cousine du couturier. Je l’ai hébergée en lui faisant payer un loyer, dans ma bastide provençale à Banon. J’ai fait l’objet d’une longue enquête par les RG devenus DCRI aujourd’hui. J’ai des contacts avec la Miviludes qui observe le développement des squats et des sectes dans notre région.
Je peux imaginer que cette affaire puisse peut-être expliquer l’étrange intrusivité de la gendarmerie, sous prétexte de mes signalements de lanceur d’alerte.

Elu important, natif local, vous savez que tout cela est du domaine de la réalité. Peut-être en savez-vous plus que vous ne pouvez le dire.

Personnellement et en tant que lobbyiste parlementaire, j’avais dénoncé les us et coutumes de ce village retranché. La première adjointe ayant antérieurement installé sa tante dans un logement appartenant à la commune, sans preuve de paiement de loyers. De même le logement de l’association dont cette adjointe était salariée et locataire permanente sans titre. Cette association subventionnée ne présente aucune situation budgétaire transparente. Elle est devenue l’illustration et les prémices de squats et de ZAD qui pullulent dans la région, ainsi qu’un tripatouillage budgétaire municipal.
Avant d’être « désigné » Maire par un groupe de « prosélytes» (les 21…), celui-ci était président de l’association… J’ai une multitude d’écrits qui attestent de tout cela, et de leur profession de foi félonne.

Mes conseils et moi pensons aussi que ces logements constituent une manipulation… électoraliste (on loge des…partisans). L’origine est incontestablement le prosélytisme de l’association l’école buissonnière (75 votants pour 58 habitants aux dernières élections municipales). Une association qui n’est pas transparente comme l’exige la loi. Une association qui pourrait dissimuler l’enfantement d’une zad ou pire d’une secte illégitime.
Ce qui m’indigne en tant que contribuable, c’est l’utilisation manœuvrière de l’argent public. Cela pour se départir de l’unité nationale (séparatisme} et de réduire le poids électoral des non-autochtones. Circulez, il n’y a rien à voir ! Je vous recommande le livre d’Agnès Verdier-Molinié, Où va notre argent ? Celui-ci fait grand bruit dans le milieu parlementaire et à l’Elysée.

Agnès, que je connais, écrit page 219 : Des collectivités transparentes qui publient des comptes et bilans sociaux…Cela permet d’avoir une comparabilité du coût et de la performance des services publics locaux. Les citoyens peuvent le vérifier sur un site dédié. Cela marche partout dans l’union européenneTraduisons par « rupture d’égalité devant les charges publiques».

La première adjointe précédente a été la rédactrice et l’ordonnateur de ce PLU. Elle n’a jamais voulu tenir compte des nombreuses remarques faites lors des réunions publiques. Son postulat était de « gérer la démographie» en excluant les «estrangers trop riches», résidences secondaires et tout migrant des villes… Le PLU de Montjustin résulte d’un consortium d’élus et de leurs amis en vue de s’attribuer tout avantage au détriment des autres administrés. On attend les suites de l’affaire Daniel Bouffier qui s’est vu refuser la vente de sa maison à un « riche estranger ». Perte de 750 000 euros pour ce malheureux retraité. Intervention sournoise d’un maire jaloux et sectaire, avec la complicité d’une Safer consanguine.

La décision récente de Guibert d’augmenter les taxes de 60% pour les résidences secondaires confirme le vadémécum de cette municipalité.

Ce ségrégationnisme social, et donc économique, nous mène où ?

A l’évidence à un écart qui se creuse entre les utopistes et les réalistes. A l’accaparement du village par une bande d’ignorants marginaux qui prône la « décroissance bidonvillesque ».
Quand la localité sera revenue à son « autonomie » des années 50-60, avec plein de béquilles subventionnelles entraînant un séparationisme dangereux, elle rejoindra certains endroits de non droit qui fleurissent dans notre beau pays. La concurrence d’autres communes, plus réalistes et plus courageuses, sera l’éponge habitationnelle. Ici, nous deviendrons la proie facile des promoteurs touristiques ou éhpadistes, sûrement étrangers, sûrement asiatiques…

Il faudrait aussi contrôler la réalité des « ateliers d’artistes» subventionnés et faisant figures d’extensions anti écologiques au faîte de la colline, face au Luberon magnifique. Privilèges constatables d’élus et de leurs familles. Le financement du projet couteux et « personnel » du maire au colombier, du contrôle sanitaire de sa fromagerie et de la cuisine communale. Nous sommes dans la féodalité.

Je vous rappelle que Montjustin et Reillanne ont voté à près de 70% pour la Nupes, éliminant le député de la majorité, modéré et très apprécié par l’ancienne municipalité. Reillanne a longtemps affiché sur ses murs la photo de « l’agitateur» de ce parti politique extrémiste. L’actualité nous renseigne sur sa volonté de désordre, d’utopies économiques et de rébellion, notamment envers les chefs d’entreprises et les propriétaires. Ceux qui travaillent et créent de la « richesse » doivent payer pour ceux qui ne veulent pas travailler ou se responsabiliser. On engendre l’anarchie pour préparer la dictature et la privation des libertés.

Je ne veux pas que dans deux ans ce dérèglement social se répande et engloutisse même votre présidence sérieuse. Je veux défendre nos investissements et projets entrepreneuriaux.

J’ai précisément écrit au ministre de l’Intérieur lorsque je ne comprenais pas le soutien de l’ancienne préfète… Celle-ci préférant m’envoyer ses brigades, aux seuls dires sans preuves de Mathias Guibert, que de répondre à mes courriers circonstanciés.
Permettez-moi de vous prévenir que la municipalité installe subrepticement une ZAD. Une zone de non-droit qu’il faudra bien récupérer un jour en rendant des comptes.

L’actualité internationale, pour ceux que cela intéresse, nous montre la rivalité extrême et violente entre des cultures opposées (bien plus qu’entre des religions prétextes).
Globalement, le monde occidental est très probablement arrogant et donneur de leçons, mais il fait la preuve de son efficacité en matière de confort, de santé, de liberté, d’économie et d’innovation. En face, il n’y a que plaintes et frustrations. Où sont les brevets du futur ? Les industries employeuses ? La création de valeur ? La liberté et l’information des peuples ? Pourquoi ces populations, dans leurs pays, rejettent violemment notre culture d’auto-responsabilité, pour venir ensuite venir quémander notre hospitalité ? …Montjustin est dans ce sillage…

La minorité de ceux qui s’informent impartialement, sait que nous sommes au bord de la dictature. Il n’y a que les peuples incultes qui succombent à cette oppression.
Sébastien Haffner, montre que « Hitler n’a pas été porté au pouvoir par la démocratie ou par l’arrogance d’un peuple, mais plutôt par l’inconsistance, la malléabilité d’une nation sans caractère. Il révèle cette tendance universelle de l’homme à sefondre dans la masse, à être dépouillé de la pénible tâche de penser ».

Les élus et les réactifs-réflectifs (lanceurs d’alertes) ont une lourde responsabilité en matière d’influence (lobbying) sur leurs concitoyens démobilisés.
L’ordre national et international commencent dans nos communes.

A l’image de ce que vous faites dans votre propre commune, je sollicite vivement de votre part d’autonomiser Montjustin. Ce village a été très actif culturellement; des personnalités s’y sont exprimés internationalement. Leurs descendants sont saisis par l’apathie et l’aboulie. Ils se retranchent, comme au temps du Duc de la Valette ou d’une résistance plus récente, hésitante entre compromission pacifiste et devoir citoyen. 

J’ai beaucoup apprécié notre longue conversation en avril. Je vous l’ai dit: j’admire l’énergie que vous consacrez à l’installation d’entreprises dynamiques sur votre commune.
En tant que Président du centre de gestion départemental, vous favorisez les investissements et leurs retours, au détriment des coûts de fonctionnement. En cela vous êtes dans la droite ligne de l’exécutif actuel et de la Région.
Nous sommes quelques-uns à penser que Montjustin et Reillanne devraient s’astreindre à créer des emplois plutôt que de distribuer les subsides d’état à une population sans projet, ni but. Pourquoi pas les rattacher à un ensemble plus constructif et plus républicain ???

Les logements communaux prévus par des squatteurs-profiteurs ne peuvent pas être considérés comme des «investissements». C’est un emplâtre sur une jambe de bois. Cela va figer des marginaux qui ne veulent pas travailler, en profitant de l’incommensurable panoplie des avantages sociaux de ce pays. Je rappelle que certains universitaires, fils de résidents occasionnels, ont écrit qu’ils étaient des « hackers de la propriété privée» (sûrement pas celles de leur parents). Certains propriétaires ne se sentent pas en sécurité.

Nicolas Baverez écrit récemment : « Le pays s’est reconstruit sur la conviction que le droit et le marché étaient la garantie de la paix (et de la prospérité) … il reste aujourd’hui enfermé dans le déni du retour de la barbarie… ». Une certaine élite a phagocyté une partie du monde paysan (syndicats), qui dans l’égarement et la dépendance, ne se plie ni au droit, ni au marché.

Les gens raisonnables voient leur environnement s’encanailler (drogue, vols, dégradations, agressions, squats…). C’est une forme de barbarie qui envahit nos villages.
Comment un maire, qui se vante de vivre dans une yourte et de ne se laver qu’une fois par mois, peut-il harceler un honnête contribuable pour la non-conformité imaginaire d’un salon qui reçoit une clientèle internationale ? (voir photo ci-jointe). Comment un maire jaloux et frustré peut-il nuire à une entreprise et mettre en danger ses salariés ?

Faut-il rendre responsables les autorités qui le soutiennent ?

Ce même maire ayant écrit (mail) et téléphoné aux notaires le jour même de la vente de notre propriété Saint Maurin pour dire que nous n’étions pas honnêtes et coupables de « non-conformité». Ce qui s’est avéré faux ! La DDT ayant accepté nos arguments en juin 2022.

Comment ce maire peut-il demander égoïstement la radiation de sa commune du Parc du Luberon. Cette décision apportant un grave préjudice patrimonial et commercial aux autres administrés.

Je vous propose de nous revoir si vous êtes disposé à remédier à cette situation.
A mon niveau, je suis prêt à vous aider. Je vous parlerai de mon projet d’exploitation agricole, commercial, culturel et pédagogique. Notre investissement 2022-2023-2024 est de plusieurs millions.
Je souhaite en faire profiter la commune et la région.

Je vous remercie de bien vouloir stopper les projets ubuesques de Montjustin en attendant. Vous devez demander un audit de la Cour des comptes.

Si vous le jugez approprié, nous pouvons nous voir sur notre propriété à Marembrene. Mathias Guibert peut nous rejoindre ; en espérant qu’il soit plus ouvert que jusqu’à présent.

Je me permettrai d’appeler votre assistante pour convenir d’un rendez-vous. Soyez assuré, Monsieur le Président, de ma plus parfaite considération.

Guy Benon

 

Copie :
Madame Dominique Santoni Présidente du PNRL
Madame Benedicte Lefeuvre Directrice de la DRAC
Monsieur Renaud Muselier Président de région.

 

Guerre civile culturelle

Guerre civile culturelle

« L’idéologie woke est plus dangereuse que le communisme »

Rod Dreher

Depuis près de 20 ans je publie des billets ayant trait à la vie économique, et donc sociale. Je suis fils et petit-fils de commerçants, dont un grand-père libraire. Il lisait beaucoup et possédait un immense grenier, trésor de livres anciens et « illustrés » pour l’enfant que j’étais.

J’aime donc la lecture et pratique modestement l’écriture. Je suis encouragé régulièrement par des lecteurs-internautes et des amis. Mon épisode « divorce-coaching » a été un succès auprès des avocats et des parlementaires. J’ai correspondu avec des ministres et été reçu à la Chancellerie en 2014-2015. J’ai contribué à faire évoluer la loi du divorce (précision de la loi et divorce sans juge). Je me suis forgé un personnage de lobbyiste.

Selon moi, nos institutions sont dénaturées par une culture clientéliste et compassionnelle. Notre Administration inamovible contrôle tout, y compris nos dirigeants et nos politiques (partis). La Justice ressemble de plus en plus au comité de salut public de 1793.  On guillotine virtuellement les notables des médias, de l’industrie, du showbiz, les machos, les riches. On tue les carrières politiques de ceux qui fustigent trop la bureaucratie en proposant de diminuer les postes de fonctionnaires. La harangue de Baudot est un florilège de partialité. Le mur des cons, comme Outreau, une tendance mégalomaniaque et condescendante.

Les stigmates de la séparation de l’église et de l’état pèsent toujours sur notre société (mariage civil et divorce). Les juges femmes (JAF), continuent de punir les hommes divorcés. L’église 2023 reste opposée au divorce et la magistrature « me too » interprète un « contrat » non écrit, sans clause de rupture. C’est le folklore des tribunaux civils et la tirelire des avocats de 4 sous. C’est le futur asocial des plus dépendants.

Le fascisme wokiste et populiste se substitue à l’idéologie cléricale. Il mène à la dictature en détruisant les principes de la démocratie. « l’immixtion d’un totalitarisme nouveau mû par l’idéologie de la justice sociale »*.
Les extrêmes consacrent la « falsification idéologique » du langage et de l’écrit en instaurant une pseudo réalité. Les prosélytes-prolo avalent les mensonges qui entravent leur libre arbitre, mais qui leur donnent un sentiment d’appartenance et d’existence.
« Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges »
Georges Orwell

Mon éditorialiste préféré (FOG) me conforte à nouveau dans ma posture au sein de ma petite commune de haute-Provence. Les dernières législatives de mon département ont évincé Castaner le renégat, pour deux nouveaux parlementaires ultras, de gauche et de droite. Mon village, économiquement analphabète, a voté à 70% pour Nupes, par simple défi d’un système, que la plupart des habitants ne comprennent pas. Ici aussi on préfère l’illusion à la réalité.

Le papier de Giesbert est étonnamment proche de mon constat in situ : « Les extrêmes n’ont peur de rien, c’est à çà qu’on les reconnaît… une vieille tradition française que le RN et LFI ont gardé de leurs ancêtres collabos qui applaudissaient aux conquêtes du führer. Le parallélisme est même saisissant, les descendants se sont rangés sous la même bannière, celle du tsar de poche de Moscou »

Je n’ai pas l’habitude de faire des commentaires sur les leaders politiques. Je préfère parler de leurs opinions et surtout de leurs (in)compétences qui apparaissent au détour de leurs discours désuets.
Comme nos élus locaux majoritairement crédules dans le domaine de la macro et de la microéconomie, ils fantasment sur un système archaïque qui a fait la démonstration de « crime contre l’humanité ».

Dans son livre « le monde de demain », Pierre Servent rappelle les grands génocides du XXe siècle. « L’effondrement sans combats de l’un des pires empires coloniaux de l’histoire : celui de l’Union soviétique »

… « Les vies brisées l’ont été par dizaines de millions ; le régime soviétique, l’Allemagne nazie et la Chine communiste se partageant la part du lion en matière de crimes contre l’humanité ».

Pierre Servent (historien) ajoute :  Entre 1932 et 1933, les bolcheviks mettent en œuvre une politique délibérée de destruction par la famine des paysans « riches » (les koulaks) et les élites ukrainiennes qui résistent à la normalisation communiste voulue par Moscou (Mao a fait de même). Cet épisode tragique de l’histoire ukrainienne (5 millions de morts) est connu sous le nom d’Holodomor (famine).

Si, pour moi, cela explique en grande partie la résistance ukrainienne et européenne, je ne peux m’empêcher de rapprocher (toutes proportions gardées) ces faits de ceux que j’observe ici en Haute Provence et en particulier dans les Alpes de haute Provence.

Ici plus qu’ailleurs on est « robespierriste », plus Rousseau que Voltaire.
Cela parce que les plus précaires veulent faire porter la responsabilité de leur médiocrité à ceux qui réussissent, ou surtout, à ceux qui viennent les envahir avec leur argent gagné ailleurs d’une manière douteuse (spéculation, super profits, esclavagisme…).

Cela pourrait être amusant si ces délires d’ignorants ne compromettaient pas l’avenir des plus fragiles.
A l’appui de la haine qu’ils suscitent, les frondeurs, aidés par une Administration coincée entre l’IA et le marché, clivent gravement notre département. Le fossé social va engloutir les « sans dents » hollandistes.

A l’instar de « l’escalatoire » des communistes aux nazis en 1933, le vote extrême gauche local va installer des nazillons près de chez nous. Les « Che Guevara » d’opérette vont pousser dehors ceux qui n’adhérent pas à la doctrine, ou les « taquiner » quotidiennement. Ils sont chez eux, nous sommes des « estrangers ».

Ma famille et moi subissons ce rousseauisme (Sandrine) en tant que possédant la plus grande propriété (privée) de cette commune. Victime aussi de racisme discriminatoire en n’adoptant pas le « dresscode » de ces débraillés révolutionnaires à l’Assemblée et des natifs du même genre….

Ici, des universitaires parisiens, et même avocat, m’insultent copieusement en me dénonçant comme « ultralibéral ».
Pas plus que l’ultra gauchisme, ils ne connaissent assurément leur signification. Ils pleurnichent avec leurs suiveurs pour se protéger eux-mêmes dans le grégarisme (troupeau de moutons).
Ils manipulent les malheureux élus, dont le Maire installé par eux.

Des tartuffes de l’économie dirigée qui n’en connaissent pas les conséquences humaines. Comme hier, vouloir ignorer  l’univers concentrationnaire, ils ne veulent pas savoir que la Russie et la Chine abritent de plus en plus de milliardaires corrompus. Au Venezuela mourant de faim, il n’y en a plus qu’un : la fille de Chavez. Le Chavez adulé par…. Merluche !

Mes détracteurs mortifères, comme leurs partisans, s’essuient les pieds sur les « trop riches » et plaident les inégalités.

Yannick Noah vient de déclarer :

« On manipule moins une population éduquée« 

Les rationalistes, comme moi, rejettent cette appréciation des inégalités. Nous sommes dans le pays le plus redistributif de l’OCDE. Les inégalités sont un vaste enfumage qui sert les syndicats-prolo, les jeunes actifs déguisés en rsa istes, les fainéants et les ignorants qui ne veulent pas s’élever.

« L’égalité des chances c’est la chance de prouver l’inégalité
des talents et du courage »

Guy Benon, mars 2023

Lobbying

Lobbying

Le meurtre du réalisme et de la pertinence

Notre monde d’aujourd’hui

« Miss Sloane » est un de mes films préférés, avec mon actrice préférée. On y parle de lobbying, un sujet opaque pour la plupart d’entre nous. Pourtant un mode d’action qui a cours dans les affaires, le business, et surtout le pouvoir politique.

Ceux qui ne croient pas à l’existence de ces influences souterraines, ceux qui jugent a priori, sont des sceptiques naïfs qui cultivent le fanatisme idéologique.

Le lobbying est cependant la réalité d’un jeu de billard à plusieurs bandes, bien plus subtile que le poker.

Il existe bien, et a tendance à se développer dans notre environnement sociétal. « On ne nous dit pas tout » de la célèbre humoriste en rouge est d’une grande perspicacité.

Nos démocraties sont devenues darwiniennes. Le peuple ne sera jamais souverain, même en faisant des manifs ou en portant des populistes à l’Assemblée. Les puissants et les malins manigancent et pactisent au plus haut niveau (planète). Ce n’est ni arbitraire, ni inégalitaire, c’est la vie, c’est la loi de la nature.

Les moralistes font partie des pires manipulateurs. Les socio-communistes ne sont pas mieux que les néolibéraux, ils disent à leurs électeurs ce qu’ils veulent entendre et non ce qu’ils doivent comprendre.

Le communisme est très proche du capitalisme oligarchique financier (la Chine), Il est seulement allé trop loin dans l’appauvrissement matériel et psychologique des masses (Urss, Corée Nord, Venezuela). Les moins idiots des professionnels de la politique savent qu’ils doivent mettre le curseur à l’équilibre entre le coût de la paix sociale et le système économico financier.

Ce n’est pas à la portée de n’importe qui.

« Les chiens hurlent et la caravane passe ». Vous voyez beaucoup de grands patrons ou de grands banquiers venir discuter de politique à la télé ??  Non, bien sûr… il n’y a que les saltimbanques, souvent ignorants, qui veulent être un peu dans la lumière et la notoriété. Les « experts » deci et delà sont très loin des stratégies géopolitiques et de l’empathie stratosphérique. Les « boss » ont leurs influenceurs lobbyers, y compris dans la presse.

Chacun son métier !  Ceux qui scrutent la table et ceux qui ont les mains sous la table.

Je crois que les très grandes écoles (ENA) formatent des stéréotypes de pensée. Les technocrates ne sont pas bons pour le « jeu de jambes » de la négociation et de l’adaptation. Comme la plupart des enseignants qui sont dans l’unilatéralité de la transmission du savoir (Ils sont majoritaires à l’AN, mais absents des Conseils d’administration).

« Notre ignorance est si profonde et notre vanité si grande que nous nous étonnons quand nous apprenons l’extinction d’un être organisé ; comme nous ne comprenons pas la cause de cette extinction, nous ne savons qu’invoquer des cataclysmes qui viennent désoler le monde et inventer des lois sur la durée des formes vivantes »

Excellent Darwin !

L’inné et l’acquis divisent notre humanité comme du temps des pharaons.  A la Révolution française succède la dictature napoléonienne. L’élite passive se réinstalle en moins de 10 ans.

Par le volume majoritaire, la masse prolétarienne veut dominer le clan qualitatif des prétendants au pouvoir. La proximité médiatique quotidienne installe nos dirigeants au sein de nos familles. Ils font partie de notre famille ; les différences hiérarchiques s’estompent. BFMtv est devenu un père de famille.

C’est la démonstration de l’hégémonie du suffrage universel et de la décadence électoraliste.

L’antagonisme récurrent du social et de l’économique (gauche-droite), des contemplatifs et des faiseurs, n’est souvent qu’un constat d’honnêtes observateurs (apolitiques) ou même de vrais sociologues. Mais leurs compétences s’arrêtent aux conséquences sans pouvoir analyser l’origine de la cause et ses remèdes.

Les systèmes de survivance sont globaux et mobiles, nullement à la portée du particularisme et de la proximité.

Ne rêvons pas !  Nous ne réglerons jamais les problèmes climatiques planétaires, ni environnementaux, ni « inégalitaires ». Il n’y a pas d’historique dans le peuplement de la Terre, indiquant les effets de 8 milliards d’habitants, puis de 10 milliards. Seul l’économiste Malthus avait théorisé sur « la population stationnaire » et « la loi des rendements décroissants ». Il faut de bons guides à l’aventure humaine et non une croyance populiste.

A l’élitisme de noblesse et d’argent succède la méritocratie liée à l’éducation. Le talent et le courage contre la naissance et l’héritage. Des études comparatives (Pisa) montrent que le déterminisme social intervient surtout dans la réussite et l’échec de l’Education nationale et les écoles. Notre système éducatif est responsable de la reproduction des inégalités. Il ne peut pas faire la pédagogie de ce qu’il ne comprend pas lui-même.

L’orthodoxie et le manque de souplesse intellectuelle contrarient les facultés d’adaptation à un monde exponentiel.

« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements »

J’applaudis encore le grand Darwin !

Ma longue expérience en entreprises majeures me permet de dire que l’adaptation est leur principe fondamental et la clé de leur réussite. L’entreprise ne survit (économiquement et socialement) qu’en s’adaptant au marché (l’offre et la demande). Le peuple marchand est le meilleur sociologue observateur du Monde. Il cherche les convergences plutôt que les divergences.

Socrate prétendait que ce n’est pas la voix populaire qui donne le vrai, mais le savoir et la compétence professionnelle.

Les trois filtres de Socrate

« Es-tu absolument certain que ce que tu vas me dire

 est vrai ? »

Ce n’est pas l’opinion de la majorité qui donne une politique correcte.

Platon, son disciple, en fit le symbole de l’injustice due à l’ignorance populaire.

Le prolétariat et ses soutiens politiques demandent toujours plus au détriment de ceux qu’ils nomment « les riches ».

C’est absurde et incohérent !!  Surtout dans un pays qui bat tous les records de dépenses publiques et de redistribution. Notre Administration est populiste, elle crée une bureaucratie-infirmerie. Elle ne veut pas de son développement numérique (voir la justice). Elle s’en protège en compliquant une humanité de dépendance.

Il n’y a de bonnes critiques qu’avec des préconisations.

Je suggère de laisser l’école s’envahir par les entreprises. Dès le plus jeune âge, il faut apprendre l’économie générale, le monde marchand et la responsabilité individuelle. Il faut d’abord former les enseignants.

Je crois en la concentration (hub) de compétences économiques (verticalité). Les entrepreneurs doivent faire jeu égal avec la politique, soit par le lobbying qu’ils ne pratiquent pas assez efficacement, soit en participant aux commissions des lois, soit en prenant de plus en plus d’apprentis. Ils peuvent…cumuler.

Pour finir : une illustration vivante de notre déchéance sociale :

Je vis en milieu rural. Les maires des petites communes (-3500 hab) sont dévoués mais souvent grandement incompétents. Ces communes-villages de moins de 3500 habitants représentent 90% du nombre de communes françaises (35 000). L’inconséquence et l’ignorance sont la cause d’une gabegie de structure et d’habitude.

J’observe de nombreux arrangements avec une population statique et sédentaire. Le Maire est souvent allé à l’école avec la plupart de ses administrés. En découle un favoritisme discriminant, parfois inconscient, à la limite de la « prise illégale d’intérêt ». En 2018, la Cour de cassation a sanctionné durement un simple lien d’amitié chez un édile.

Mon Maire ne cesse de confondre l’intérêt particulier avec l’intérêt général. Mais il ne sait pas ce qu’est l’intérêt général. Il n’a aucune idée de l’avenir sociologique de son village. Son amateurisme frise la « sociologie pénale ».

C’est un doctrinaire communiste qui se revendique. Il n’aime pas ceux qui ne lui ressemblent pas.

Il s’obstine à vouloir construire des logements avec de l’argent public pour ses prosélytes désœuvrés, démunis. Le village isolé, d’une vingtaine de maisons, sans aucune commodité, est à 50 km de toute zone d’emplois…

Je l’accuse de mise en danger de la vie d’autrui par négligence professionnelle voire de « maltraitance institutionnelle ».

Lanceur d’alerte, j’ai dénoncé le squat de bâtiments publics qui a auguré de ces logements « sociaux » non admis par la loi de 2017 et le décret N° 2019-577, et qui ont permis « le recentrage des obligations sur des territoires où la demande de logement social est avérée, bien connectée aux bassins de vie et d’emplois »

La Préfecture prudente et tolérante ne s’interpose pas. Elle a déjà beaucoup de difficultés à évacuer des squats de plusieurs dizaines de personnes dans des sites privés (« Notre Administration est populiste »).
La Safer est une fabrique à impôts, elle censure idéologiquement les ventes de propriétés à des acquéreurs non-agriculteurs. Propriétés qui ne seront jamais rentables et donc les exploitants vivront avec les subventions d’Etat.

Je propose : une fusion du Procureur et du Préfet. Le Maire lui-même doit être un cadre contractuel. Il doit être formé et responsable d’objectifs fixés avec sa hiérarchie. Il n’est pas élu, mais recruté dans la population locale.

Il faut regrouper les petites communes (mini 5000 habitants) et les gérer par une seule entité (Mairie) avec des fonctionnaires qualifiés. Les syndicats communaux, la Safer, la DDT doivent être dans cette structure de compétence.

Guy Benon-Octobre 2022-

Question d’envergure

Question d’envergure

Les élections ont donné l’occasion d’une belle observation sociologique. Je l’ai écrit précédemment : je ne me sentais pas avoir le choix entre un candidat d’une évidente grande intelligence, pourvu d’une vraie connaissance de son milieu économico-social international, et… une diseuse de bonne aventure, ignorante, péremptoire sans réalisme… Comme d’autres compétiteurs, elle s’est attachée à la forme, aux apparences, à l’illusion… J’ai cherché le « fond » didactique. Nous étions devant des artistes de music-hall, parfois avec du talent (oratoire), mais pas des chefs de projets qui démontrent leur vision matérialisée sans se soucier de plaire en temps que personne. Le Français moyen « vote avec ses pieds » et sa subjectivité. Il est l’européen le moins passionné par la macro-économie, par l’entreprise. Il déteste les « riches » et les  « patrons ». C’est un révolutionnaire permanent, premier degré.

Ne voulant pas croire en la réalité de l’obligation de « création de richesse », pour garantir de l’assistance sociale à ceux qui participent le moins à cet enrichissement national, ce français de base (40% de la population urbaine et privée, 70% de la population rurale et publique) perpétue l’utopie d’un électoralisme décadent.

La paresse et l’inculture

Je vis dans un département splendide au plan géographique (haute Provence). Très peu peuplé, il attire de plus en plus les touristes et surtout les télétravailleurs. Certains autochtones savent saisir cette manne économique. D’autres continuent à rêvasser (sectes, squats, désœuvrement) et/ou protester contre ces « riches » qui viennent « occuper » la terre de leurs ancêtres en augmentant le prix des loyers ou des habitations (vendues par ces mêmes natifs).

La rupture est là !!  Elle est nationale, sans doute européenne.

Il y a beaucoup de paresse dans ceux qui ne veulent pas voir ou comprendre. Bien sûr, ils ont la liberté de vivre comme ils veulent, mais ils doivent en assumer les conséquences. C’est impossible de vivre a contrario d’une société protégée par l’homogénéité constitutionnelle et l‘égalité devant la loi.

On est pauvre ou riche parce qu’on le veut bien. La liberté, si chère par les temps qui courent, implique beaucoup de responsabilité.

Cette responsabilité n’est pas monnayable !!  On ne peut bêtement accuser les nantis d’appauvrir ceux qui ne veulent pas apprendre, se former, s’adapter ou simplement travailler. Il n’existe aucun argument sérieux pour soutenir cette thèse anti-riche ou anti-patrons. Le populisme, socialisme-collectivisme nouveau, s’auto détruit par l’inadaptation au réel.

Au 16e siècle, la connaissance du monde reposait sur la ressemblance et l’interprétation : on disait que la noix guérit les maux de tête car sa forme imite celle du cerveau.

Aujourd’hui, c’est le mimétisme irréfléchi qui entraîne une partie du peuple.

Le populisme et le féminisme favorisent l’inadaptation eugénique et ségrégationniste

Dans les années 30, il n’y avait pas que les « nazis » de gauche qui cherchaient à « hiérarchiser » les êtres vivants. De grands professeurs en anthropologie, plus tard en psychiatrie, démontraient que l’organisme qui parvenait à survivre était le plus apte à se reproduire, à maintenir l’espèce en vie dans un nouvel environnement. La « sélection naturelle« , contrairement à la solution de l’élimination, indique que les hommes s’adaptent plus ou moins bien aux variations du milieu. C’est le plus apte à vivre et à s’adapter qui sera favorisé par cette sélection naturelle, ce n’est pas forcément le plus fort ou la masse (majorité).

La « hiérarchie naturelle » ne doit pas venir d’un suffrage quasi majoritaire et réactionnaire  (aujourd’hui les plus dépendants). Le constat universel (l’individu, les peuples, les états, le Monde) sacralise la connaissance et l’intelligence. L’adaptation cognitive à l’évolutionnisme sublime jusqu’à l’intelligence artificielle. Comme les grandes migrations à travers les siècles, l’automation « remplacera » les moins qualifiés et les moins adaptés au monde contemporain.

Même les héritiers doivent travailler pour conserver leurs patrimoines. Notre Président réélu n’aime pas la rente. Il veut que ces héritages soient investis dans l’outil de travail et dans la création d’emplois. Etre « actionnaire » c’est un travail, une compétence à savoir prendre « des risques ». Il faut pouvoir suivre et comprendre l’activité de l’entreprise à qui vous confiez votre argent. Combien de populistes le savent, ou souhaitent le comprendre ???

On ne parle jamais des faillites personnelles ou des revers de fortunes. Il y en a de plus en plus, compte tenu de la complexification du monde financier et économique. Les héritiers n’ont souvent pas les capacités de leurs ascendants.

« L’argent ne se mange pas », il faut donc avoir la compétence (le savoir) de le faire fructifier pour vivre. Même la Bible dit que celui qui ne veut pas travailler, ne doit pas manger…

Le libéralisme contemporain est anti rente, il prône l’autonomie. L’assistanat électoraliste soutient une certaine forme de rente pour compenser (prestation compensatoire) les faiblesses irresponsables.

Dans le divorce judiciaire, la rente viagère permet à l’épouse de ne pas travailler et de rester chez elle. La Justice se refuse à contrôler la recherche d’emploi et d’autonomie sociale. Ahurissant et barbare dans un monde qui stimule la parité. Honte et vision décalée par rapport à ces femmes musulmanes qui risquent leurs vies pour pouvoir travailler et sortir de chez elles.

  

« Pourquoi certains se conforment-ils au discours ambiant, aux pensées réflexes, parfois jusqu’à l’aveuglement ? Pourquoi d’autres parviennent-ils à s’affranchir et à penser par eux-mêmes ?
Certains ont tellement besoin d’appartenir à un groupe, comme ils ont appartenu à leur Mère, qu’ils recherchent, voire chérissent, le confort de l’embrigadement… La servitude volontaire engourdit la pensée.
Penser par soi-même c’est souvent s’isoler. Seuls ceux qui ont acquis assez de confiance en soi osent tenter l’aventure de l’autonomie » (Cyrulnik).

 Fossé social de l’ignorance

Le Président réélu n’est pas sympathique à ceux qui ne le comprennent pas. Ce sont les mêmes qui ne veulent pas faire l’effort de comprendre le monde dans lequel ils vivent.
Heureusement, d’autres ne se laissent pas hypnotiser par les discours convenus et simplistes.

Le seul moyen de réconcilier l’élite réaliste et le populisme utopique c’est, comme en entreprise, de transmettre le savoir moderne. L’assistanat compensateur ne fera que perpétuer le fossé social.

« Le vrai pouvoir d’achat c’est celui qui vient du travail »

« Le vrai pouvoir d’achat c’est celui qui vient du travail »

Ecrit le 2 avril avant le premier tour de la présidentielle

Bon mot d’un président-candidat, dont l’idée avait déjà surgit chez un président précèdent.
J’évite de parler de politique partisane dans mes billets, mais ici, juste avant ces élections majeures, je veux dire que je voterai sans hésitation pour un sortant qui n’a pas de rivaux crédibles.

Il n’est pas exemplaire, comme le sont parfois certains grands patrons d’entreprises. Il oscille entre le  colbertisme et le dialogue hypocrite (grand débat). C’est un pur technocrate apolitique.
C’est difficile de faire de la verticalité en démocratie, dans le tohu bohu professoral, bien français.
L’électoralisme élimine les meilleurs, ceux qui savent et FONT ! La chape étatiste avale le progrès et l’efficience économiques. La procrastination politicienne des conseillers virtuels est destructive.

En conclusion : nous avons les élus que nous méritons. Parmi les candidats, combien en voyez-vous capables d’être à la hauteur d’un G7 ?  de négocier avec Biden et Xi Jiping ? de se confronter aux entreprises plus puissantes que les états ?  de comprendre les circuits financiers et de négocier avec les créanciers du pays ?
Et …le comble, pour un pays fondateur de l’Europe :

2 candidats sur 12 parlent anglais couramment !!

La démonstration que notre peuple se délite rapidement au sein d’un monde en pleine effervescence intellectuelle et technologique. La France c’est Athènes contre Sparte. C’est le déclassement Pisa…
C’est la peur d’un communisme dictatorial à nos portes, tout en croyant encore à la gauche radicale.

En 2012, je m’étais fâché définitivement avec un ami qui se disait de « gauche » (sans qu’il sache l’expliquer sur le plan politique). Je lui disais que Hollande serait une vraie catastrophe pour le pays… Tout cela sans que je sois adorateur de Sarkozy… ni foncièrement de droite.

La philosophie démocratique montre ses limites. Je crois juste le contraire de ce que proclament Nathalie Arthaud et Philippe Poutou.  Les ouvriers de base sont-ils capables de manager une entreprise de quelques milliards d’euros dans un marché international ?  Les sur doués et les grands cadres qualifiés accepteraient-ils d’être traités de la même manière que les sous-qualifiés qui n’ont pas voulu étudier ou se former, ceux qui ne veulent pas travailler et partir en retraite à 60 ans…. Ceux qui fuient les responsabilités ???

Les candidats qui veulent faire la révolution communiste (dont un frôle les 15%), rêvent de refaire l’URSS.
La vision doit être réaliste et honnête : le résultat c’est le décrochement, l’interdiction de la controverse, la déchéance sociale et l’enfantement d’un despote sanguinaire qui contrôle la majorité d’un peuple lobotomisé et totalement inculte.

La liberté c’est mieux que l’égalité ou la fraternité

Il faut encore rappeler cette phrase de Soljenitsyne qui a connu les fers brûlants du stalinisme :

« Les hommes n’étant pas dotés des mêmes capacités, s’ils sont libres ils ne seront pas égaux,
et s’ils sont égaux c’est qu’ils ne sont pas libres »

La Liberté c’est la responsabilité. Comment la dignité de l’homme peut elle aliéner son indépendance, son libre arbitre ??  L’égalité que l’on confond avec l’égalitarisme, la fraternité qui est devenue l’assistanat, sans recherche d’élévation sociale, sont des pièges mécanisés pour l’évolutionnisme (Darwin).

Raymond Aron disait qu’il faut conserver le respect des faits, qui conduit à ne pas se laisser emporter par ses jugements (de valeur).

L’abus de droit contribue à la décadence de notre pays

L’abus de droit est une faute qui met en jeu la responsabilité civile. Selon l’ancien article 1382 du Code civil, repris par le nouvel article 1240 : « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». À ce titre, la victime peut être indemnisée à condition d’apporter la preuve de la faute d’un tiers, ou actes qui lui sont préjudiciables.

« Commet un abus de droit le titulaire d’une autorité administrative qui en use dans la seule intention de nuire à autrui, qui se déduit de l’absence d’intérêt sérieux et légitime à exercer le droit »

Quand la justice s’auto critique, en se plaignant de toutes sortes de dysfonctionnements (**voir ci-dessous). Quand elle se plaint d’une mauvaise interaction avec l’exécutif ou le législatif. Quand elle dit qu’elle n’a pas le temps de faire une bonne justice. Quand elle s’obstine à être souveraine sans rechercher la véritable intention du législateur… Elle est à la merci de l’arbitraire dans l’exigence de la « motivation » de ses jugements. Elle manque d’intérêt sérieux et légitime à exercer le droit »

De même le Maire d’une petite commune, totalement ignorant du droit, inculte (de part son cursus) en matière économique et sociologique, a le pouvoir d’hypothéquer l’avenir de sa commune et celui de ses administrés. Une fois encore, législateurs de demain, croyez en la puissance de la compétence plus que celui du titre attribué au hasard. C’est comme l’enseignant qui connait sa matière, mais est indigent en pédagogie, son vrai métier.

Ces deux fonctions attirent peu les jeunes diplômés et hyper actifs. Mal rémunérés, sans contrôle hiérarchique de leurs résultats, les bons ne sont pas distingués des mauvais (méritocratie).

Notre pays ne deviendra fort culturellement et économiquement qu’en attribuant les postes clés de son organisation à des femmes et des hommes qualifiés pour leurs fonctions-responsables. Surtout motivés, et non en recherche de planques statutaires ou honorifiques…

**Publié par Parolesdejuges :

Les difficultés de la justice (Revue de presse)
Dernière mise à jour : 8 avril 2022

Cet article a pour raison d’être de collecter, et ainsi de mémoriser, dans la durée, des documents faisant état des difficultés rencontrées par la justice. Ce qui permet d’avoir une vision d’ensemble. Les documents sont classés par ordre chronologique, le plus récent en tête de l’article, avec une séparation par année et par mois.

Avril 2022

Le burn-out de la justice encore d’actualité