Lettre recommandée AR 1A 206 231 0728 3
Du 13 novembre 2023
CCHPPB
5264 A rue de l’Eglise 04300 Mane
Objet : dépenses publiques Montjustin
A l’attention de Monsieur le Président de la communauté de communes
Cher Président,
Je reçois l’information ci-dessous de la part du Maire de Montjustin.
Venant de la mairie, Il y a très longtemps que je n’avais reçu d’informations ou même la moindre réponse à mes demandes officielles.
Je ne reçois plus rien et même les comptes rendus du CM ne me sont plus adressés.
Je suis totalement ostracisé pour des raisons qui me paraissent enfantines, surtout politiques et idéologiques.
Appuyée par la communauté de communes, la mairie semble donc pouvoir mettre en œuvre son projet de logements « communaux ».
Projet discuté depuis de nombreuses années et controversé par une partie importante des habitants ; y compris par ceux qui habitent le village de leurs illustres ancêtres.
Personnellement je me moque de ce qui se fait de plus hideux dans ce village glorieux qui devrait être << classé >> (voir enquête publique PLU).
Je suis très accaparé par ma société agricole et commerciale. Nous avons déjà investi beaucoup de capitaux et recruté 7 personnes, sans compter les prestataires externes. Le temps me manque pour réagir rationnellement et moralement à cette stupidité qui va grever l’avenir des populations locales.
Je continue d’être outré par la déliquescence socioéconomique de ce projet utopique, égocentrique, et surtout contraire aux principes républicains (voir plus loin).
Je n’ignore pas le problème logements dans notre pays, mais ici il s’agit de villégiature(…) ou de droits de succession (diminution de la valeur des biens), intéressant quelques élus et leurs amis protégés et…embrigadés… Il n’y a pas de besoins, ni de droits, selon la loi SRU, ni selon tous les textes et jurisprudence. A Montjustin, Il n’y a pas d’emplois, d’entreprises, de commerces ou de services publics, il n’y a que des inactifs paisibles et des squatteurs zadistes.
Le maire lui-même et plusieurs élus n’habitent pas le village.
Le Ministère écrit (voir ci-joint) :
« L’attribution des logements sociaux tient compte notamment de la composition du niveau des ressources, du patrimoine et des conditions de logement actuelles, de l’éloignement des lieux de travail, de la mobilité géographique liée à l’emploi, de la proximité des équipements répondant aux besoins des demandeurs et de réactivité professionnelle… »
L’exécutif et les parlementaires prennent en mains ce problème récurrent généré par le logement d’état et les mutations sociologiques. La commune de Céreste, toute proche, fait des propositions plus adéquates pour les habitants. Beaucoup de communes rurales ne savent pas gérer les logements sociaux. Dans le temps, ils deviennent des ghettos de marginaux violents, qui finissent par ne plus payer les loyers.
Avec d’autres, j’avais déjà critiqué les dispositions du PLU (enquête publique) qui tentaient de contourner la loi en appréciant le terme« logements communaux» qui n’a pas de valeur de solidarité constitutionnelle. C’est un logement qui doit être financé exclusivement par la commune et à l’appréciation de ses administrés.
Le budget de la commune ne peut en aucun cas supporter ce projet. D’ailleurs, pas plus que les capacités en eau potable, en assainissement et en voirie. Les terrains ne sont pas stabilisés, le stationnement des véhicules est anarchique et très insuffisant.
Montjustin est un cul de sac, à 3 km de la route départementale, qui pose déjà des problèmes de circulation et de sécurité.
Les improbables actifs espèrent-ils compenser leurs coûts de déplacements par des loyers précaires ou inexistants aux frais de la communauté ? Les jeunes wokistes insoumis, amis des élus, espèrent-ils s’installer sur un lieu qu’ils vont dévaloriser comme le superbe couvent de Notre Dame des prés {à 2km de Montjustin} en le squattant misérablement. Ce couvent ayant fait l’objet de projets d’intérêt général, soit pour un centre de formation, soit pour un hôtel de tourisme. Projets menés par le meilleur entrepreneur et créateur d’emplois du département. Finalement c’est la municipalité qui s’est opposée au projet, comme de la même manière à Montfuron.
Dans votre propre commune, Monsieur le Maire, vous avez agi à l’inverse, en confiant le couvent des minimes à la plus belle entreprise internationale, créée par un enfant du pays. Ce projet que vous avez favorisé, n’a-t-il pas apporté des« richesses» à votre commune ?
Je ne peux imaginer que vous tombiez sous l’influence de démolisseurs du patrimoine local. Ces anti propriété privée, ces islamogauchistes insoumis, contre tout ce qui fait notre civilisation occidentale et ses progrès immenses, notamment en termes de santé et de confort. Ces jaloux frustrés incapables d’être autonomes socialement, incapables d’intégrer notre société proactive. Ces mendiants de la manne constituée par les travailleurs qui paient leurs impôts pour eux. Ces idéalistes opportuns et malveillants. L’actualité nationale démontre que nous sommes dans le « face à face » promis par un grand homme politique. Ce ne sont pas des religions qui s’affrontent mais deux cultures sociales composées de toutes origines et de la « génétique des populations ».
J’ai été moi-même approché par une secte américaine: Kryeon et Constance de Castelbajac, cousine du couturier. Je l’ai hébergée en lui faisant payer un loyer, dans ma bastide provençale à Banon. J’ai fait l’objet d’une longue enquête par les RG devenus DCRI aujourd’hui. J’ai des contacts avec la Miviludes qui observe le développement des squats et des sectes dans notre région.
Je peux imaginer que cette affaire puisse peut-être expliquer l’étrange intrusivité de la gendarmerie, sous prétexte de mes signalements de lanceur d’alerte.
Elu important, natif local, vous savez que tout cela est du domaine de la réalité. Peut-être en savez-vous plus que vous ne pouvez le dire.
Personnellement et en tant que lobbyiste parlementaire, j’avais dénoncé les us et coutumes de ce village retranché. La première adjointe ayant antérieurement installé sa tante dans un logement appartenant à la commune, sans preuve de paiement de loyers. De même le logement de l’association dont cette adjointe était salariée et locataire permanente sans titre. Cette association subventionnée ne présente aucune situation budgétaire transparente. Elle est devenue l’illustration et les prémices de squats et de ZAD qui pullulent dans la région, ainsi qu’un tripatouillage budgétaire municipal.
Avant d’être « désigné » Maire par un groupe de « prosélytes» (les 21…), celui-ci était président de l’association… J’ai une multitude d’écrits qui attestent de tout cela, et de leur profession de foi félonne.
Mes conseils et moi pensons aussi que ces logements constituent une manipulation… électoraliste (on loge des…partisans). L’origine est incontestablement le prosélytisme de l’association l’école buissonnière (75 votants pour 58 habitants aux dernières élections municipales). Une association qui n’est pas transparente comme l’exige la loi. Une association qui pourrait dissimuler l’enfantement d’une zad ou pire d’une secte illégitime.
Ce qui m’indigne en tant que contribuable, c’est l’utilisation manœuvrière de l’argent public. Cela pour se départir de l’unité nationale (séparatisme} et de réduire le poids électoral des non-autochtones. Circulez, il n’y a rien à voir ! Je vous recommande le livre d’Agnès Verdier-Molinié, Où va notre argent ? Celui-ci fait grand bruit dans le milieu parlementaire et à l’Elysée.
Agnès, que je connais, écrit page 219 : Des collectivités transparentes qui publient des comptes et bilans sociaux…Cela permet d’avoir une comparabilité du coût et de la performance des services publics locaux. Les citoyens peuvent le vérifier sur un site dédié. Cela marche partout dans l’union européenne… Traduisons par « rupture d’égalité devant les charges publiques».
La première adjointe précédente a été la rédactrice et l’ordonnateur de ce PLU. Elle n’a jamais voulu tenir compte des nombreuses remarques faites lors des réunions publiques. Son postulat était de « gérer la démographie» en excluant les «estrangers trop riches», résidences secondaires et tout migrant des villes… Le PLU de Montjustin résulte d’un consortium d’élus et de leurs amis en vue de s’attribuer tout avantage au détriment des autres administrés. On attend les suites de l’affaire Daniel Bouffier qui s’est vu refuser la vente de sa maison à un « riche estranger ». Perte de 750 000 euros pour ce malheureux retraité. Intervention sournoise d’un maire jaloux et sectaire, avec la complicité d’une Safer consanguine.
La décision récente de Guibert d’augmenter les taxes de 60% pour les résidences secondaires confirme le vadémécum de cette municipalité.
Ce ségrégationnisme social, et donc économique, nous mène où ?
A l’évidence à un écart qui se creuse entre les utopistes et les réalistes. A l’accaparement du village par une bande d’ignorants marginaux qui prône la « décroissance bidonvillesque ».
Quand la localité sera revenue à son « autonomie » des années 50-60, avec plein de béquilles subventionnelles entraînant un séparationisme dangereux, elle rejoindra certains endroits de non droit qui fleurissent dans notre beau pays. La concurrence d’autres communes, plus réalistes et plus courageuses, sera l’éponge habitationnelle. Ici, nous deviendrons la proie facile des promoteurs touristiques ou éhpadistes, sûrement étrangers, sûrement asiatiques…
Il faudrait aussi contrôler la réalité des « ateliers d’artistes» subventionnés et faisant figures d’extensions anti écologiques au faîte de la colline, face au Luberon magnifique. Privilèges constatables d’élus et de leurs familles. Le financement du projet couteux et « personnel » du maire au colombier, du contrôle sanitaire de sa fromagerie et de la cuisine communale. Nous sommes dans la féodalité.
Je vous rappelle que Montjustin et Reillanne ont voté à près de 70% pour la Nupes, éliminant le député de la majorité, modéré et très apprécié par l’ancienne municipalité. Reillanne a longtemps affiché sur ses murs la photo de « l’agitateur» de ce parti politique extrémiste. L’actualité nous renseigne sur sa volonté de désordre, d’utopies économiques et de rébellion, notamment envers les chefs d’entreprises et les propriétaires. Ceux qui travaillent et créent de la « richesse » doivent payer pour ceux qui ne veulent pas travailler ou se responsabiliser. On engendre l’anarchie pour préparer la dictature et la privation des libertés.
Je ne veux pas que dans deux ans ce dérèglement social se répande et engloutisse même votre présidence sérieuse. Je veux défendre nos investissements et projets entrepreneuriaux.
J’ai précisément écrit au ministre de l’Intérieur lorsque je ne comprenais pas le soutien de l’ancienne préfète… Celle-ci préférant m’envoyer ses brigades, aux seuls dires sans preuves de Mathias Guibert, que de répondre à mes courriers circonstanciés.
Permettez-moi de vous prévenir que la municipalité installe subrepticement une ZAD. Une zone de non-droit qu’il faudra bien récupérer un jour en rendant des comptes.
L’actualité internationale, pour ceux que cela intéresse, nous montre la rivalité extrême et violente entre des cultures opposées (bien plus qu’entre des religions prétextes).
Globalement, le monde occidental est très probablement arrogant et donneur de leçons, mais il fait la preuve de son efficacité en matière de confort, de santé, de liberté, d’économie et d’innovation. En face, il n’y a que plaintes et frustrations. Où sont les brevets du futur ? Les industries employeuses ? La création de valeur ? La liberté et l’information des peuples ? Pourquoi ces populations, dans leurs pays, rejettent violemment notre culture d’auto-responsabilité, pour venir ensuite venir quémander notre hospitalité ? …Montjustin est dans ce sillage…
La minorité de ceux qui s’informent impartialement, sait que nous sommes au bord de la dictature. Il n’y a que les peuples incultes qui succombent à cette oppression.
Sébastien Haffner, montre que « Hitler n’a pas été porté au pouvoir par la démocratie ou par l’arrogance d’un peuple, mais plutôt par l’inconsistance, la malléabilité d’une nation sans caractère. Il révèle cette tendance universelle de l’homme à sefondre dans la masse, à être dépouillé de la pénible tâche de penser ».
Les élus et les réactifs-réflectifs (lanceurs d’alertes) ont une lourde responsabilité en matière d’influence (lobbying) sur leurs concitoyens démobilisés.
L’ordre national et international commencent dans nos communes.
A l’image de ce que vous faites dans votre propre commune, je sollicite vivement de votre part d’autonomiser Montjustin. Ce village a été très actif culturellement; des personnalités s’y sont exprimés internationalement. Leurs descendants sont saisis par l’apathie et l’aboulie. Ils se retranchent, comme au temps du Duc de la Valette ou d’une résistance plus récente, hésitante entre compromission pacifiste et devoir citoyen.
J’ai beaucoup apprécié notre longue conversation en avril. Je vous l’ai dit: j’admire l’énergie que vous consacrez à l’installation d’entreprises dynamiques sur votre commune.
En tant que Président du centre de gestion départemental, vous favorisez les investissements et leurs retours, au détriment des coûts de fonctionnement. En cela vous êtes dans la droite ligne de l’exécutif actuel et de la Région.
Nous sommes quelques-uns à penser que Montjustin et Reillanne devraient s’astreindre à créer des emplois plutôt que de distribuer les subsides d’état à une population sans projet, ni but. Pourquoi pas les rattacher à un ensemble plus constructif et plus républicain ???
Les logements communaux prévus par des squatteurs-profiteurs ne peuvent pas être considérés comme des «investissements». C’est un emplâtre sur une jambe de bois. Cela va figer des marginaux qui ne veulent pas travailler, en profitant de l’incommensurable panoplie des avantages sociaux de ce pays. Je rappelle que certains universitaires, fils de résidents occasionnels, ont écrit qu’ils étaient des « hackers de la propriété privée» (sûrement pas celles de leur parents). Certains propriétaires ne se sentent pas en sécurité.
Nicolas Baverez écrit récemment : « Le pays s’est reconstruit sur la conviction que le droit et le marché étaient la garantie de la paix (et de la prospérité) … il reste aujourd’hui enfermé dans le déni du retour de la barbarie… ». Une certaine élite a phagocyté une partie du monde paysan (syndicats), qui dans l’égarement et la dépendance, ne se plie ni au droit, ni au marché.
Les gens raisonnables voient leur environnement s’encanailler (drogue, vols, dégradations, agressions, squats…). C’est une forme de barbarie qui envahit nos villages.
Comment un maire, qui se vante de vivre dans une yourte et de ne se laver qu’une fois par mois, peut-il harceler un honnête contribuable pour la non-conformité imaginaire d’un salon qui reçoit une clientèle internationale ? (voir photo ci-jointe). Comment un maire jaloux et frustré peut-il nuire à une entreprise et mettre en danger ses salariés ?
Faut-il rendre responsables les autorités qui le soutiennent ?
Ce même maire ayant écrit (mail) et téléphoné aux notaires le jour même de la vente de notre propriété Saint Maurin pour dire que nous n’étions pas honnêtes et coupables de « non-conformité». Ce qui s’est avéré faux ! La DDT ayant accepté nos arguments en juin 2022.
Comment ce maire peut-il demander égoïstement la radiation de sa commune du Parc du Luberon. Cette décision apportant un grave préjudice patrimonial et commercial aux autres administrés.
Je vous propose de nous revoir si vous êtes disposé à remédier à cette situation.
A mon niveau, je suis prêt à vous aider. Je vous parlerai de mon projet d’exploitation agricole, commercial, culturel et pédagogique. Notre investissement 2022-2023-2024 est de plusieurs millions.
Je souhaite en faire profiter la commune et la région.
Je vous remercie de bien vouloir stopper les projets ubuesques de Montjustin en attendant. Vous devez demander un audit de la Cour des comptes.
Si vous le jugez approprié, nous pouvons nous voir sur notre propriété à Marembrene. Mathias Guibert peut nous rejoindre ; en espérant qu’il soit plus ouvert que jusqu’à présent.
Je me permettrai d’appeler votre assistante pour convenir d’un rendez-vous. Soyez assuré, Monsieur le Président, de ma plus parfaite considération.
Guy Benon
Copie :
Madame Dominique Santoni Présidente du PNRL
Madame Benedicte Lefeuvre Directrice de la DRAC
Monsieur Renaud Muselier Président de région.
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