Il faut donner le pouvoir à ceux qui jouent leur peau

« Il faut donner le pouvoir à ceux qui jouent leur peau »
Sébastien Le Fol

Notre grand état de droit se fragilise par la puissance même de son Administration. Le monde économique étouffe sous les règles et les diktats. La liberté d’agir et de penser se consume sous la pression de l’idéologie de  ceux qui sont plus dans la parole que dans l’action.

Le « partage du travail », la « diminution du temps de travail », le « principe de précaution », une « meilleure répartition des richesses », des versets théoriques qui annihilent la volonté, le courage et l’enthousiasme. La masse populaire ne s’intéresse qu’au fruit de « son obligation de travailler » : le salaire !  Un raccourci dramatique qui nous installe sournoisement dans une dictature sociale.

Posons correctement les questions et répondons le plus basiquement possible :
Quelles sont les causes d’un salaire insuffisant ?

Une quantité et une qualité de travail ne répondant pas suffisamment à l’attente (demande). Une qualification (métier) dont le marché du travail attend moins qu’une autre qualification. Par exemple des manutentionnaires, qui peuvent être facilement remplacés par des robots, contre des informaticiens ou des ingénieurs qui préparent la société de demain. C’est la valeur ajoutée qui fait le salaire et non le simple pouvoir patronal. C’est aussi les décisions gouvernementales (fiscalité) qui impactent la compétitivité de la masse salariale des entreprises.

C’est le coût de l’Etat qui est à l’origine du niveau de vie et du chômage

La richesse peut s’obtenir par la chance (jeux très aléatoires), l’escroquerie (souvent sanctionnée), l’héritage qui est aussi le fruit de la qualité et de la quantité de travail. Ce « travail » qui reste la valeur la plus sûre pour accéder au grand confort de vie.
La précarité, elle,  peut être due à la malchance, le handicap ou la maladie, mais surtout la paresse.

C’est l’individu qui est responsable de sa mobilité fonctionnelle et géographique

Les plus jeunes ont de plus en plus accès à la formation. Ils doivent avoir le courage de quitter des métiers qui vont disparaître, et donc moins rémunérateurs, pour apprendre des métiers qui s’adaptent à l’évolution naturelle de nos sociétés occidentales.
Il faut aussi savoir abandonner le no man’ land improductif.

Ces plus jeunes ne doivent pas se laisser endormir par des imprécateurs anarchistes, extrémistes, sans intelligence pratique et résultante. Les théories humanistes et écologistes qui se fondent sur le sable de l’anti matérialisme sont dans la barbarie décadente qui mine la richesse de notre société.

Une grande leader politique dit : « Je suis souvent consternée par le niveau du débat politique. J’ai été marquée par l’encyclique Laudato si’ du pape François qui pointe très justement l’inculture comme la grande menace qui pèse sur le monde« 

Nous, particulièrement les français, avons peu de connaissances politiques, sociales et économiques. Cela ne nous empêche pas d’être les européens qui en parlent le plus.
Quand on écoute les débats médiatiques, on peut être effrayé par les remarques d’une certaine élite. Actuellement, il s’agit des entreprises qui licencient en masse, après avoir bénéficié de quelque subvention d’état…

On prétend que l’Etat devrait « conditionner » ses aides. Sous entendu que l’entreprise doit garantir l’emploi et ne pas délocaliser…  Quelle niaiserie !!   Quelle vision étroite bolchéviste !!
D’abord, ces « aides » n’ont été qu’incitatives à l’installation de telle ou telle usine dans une région en sous emploi. Le chef d’entreprise est avant tout un risqueur. Souvent il risque son propre argent, à la différence de l’élu politique.

A la différence de l’Etat, l’entreprise est contrainte à faire du profit, sous peine de mortalité juridique (cessation de paiement). Tout le monde prend des risques : les salariés comme les actionnaires qui perdent leurs fonds investis. L’entrepreneur qui n’a plus rien.

Comment peut-on penser « obliger » une entreprise à maintenir ses employés si le marché ne lui fournit plus la « demande » ???  La demande c’est-à-dire le chiffre d’affaires qui est la base de la vie de l’entreprise. Précisons (pour la CGT) que la délocalisation est parfois un acte de gestion pour faire face à la concurrence. Les charges sociales et fiscales étant souvent le handicap par rapport aux concurrents internationaux, même européens.

Nicolas Baverez est normalien, énarque, agrégation de sciences sociales, avocat….essayiste éditorialiste… conseiller des présidents, il écrit :

« Il reste indispensable de mobiliser toutes les forces du pays, à commencer par le travail… Il nous faut reconstruire notre économie autour de la production et non de la consommation, de l’innovation et non de la rente. Il nous faut reconstruire une communauté de citoyens autour de l’éducation et du civisme et non de la quête de fonds et de privilèges publics… »

Quand notre justice des petits juges, rouges et féministes, oblige un des divorcés à maintenir l’entretien de l’autre, on est dans le même schéma. Les plus courageux doivent donner au moins courageux. La « victime » est celui qui a le moins de capacité volontaire à s’insérer dans la société.

Ce sont les dispositions de l’Etat qui doivent contribuer à façonner (former)
Tout individu à sa place dans la société.

La dépendance sociale est contre l’intérêt général.

 

L’ensauvagement

J’apprécie ce terme explicite employé par le monde politique. Bien sûr décrié par les doux rêveurs qui pensent exister au travers d’un humanisme de circonstance. Ils n’ont rien d’autre à dire, par laxisme et pour se distinguer de l’évidence outrancière.

Ce terme correspond exactement à l’évolution sociétale que nous constatons, nous les réalistes, nous les objectifs. Comment appeler l’écrasement par un automobiliste du chien d’une jeune promeneuse, puis d’elle-même parce que protestant ? le lynchage d’un chauffeur de bus qui réclame le paiement ?
La jeune gendarme tuée lors d’un contrôle routier ? les jeunes hommes bastonnés à leur arrivée en gare de Carcassonne parce qu’ayant demandé à un passager de ne pas fumer ?

La liste de ces faits récents est infinie. Certes, l’information médiatique continue va chercher le buzz plus que l’info, mais le constat est là, autour de nous.
N’acceptons pas de maquiller le problème par une question culturelle ou religieuse. Arrêtons d’intellectualiser, de philosopher un fait de société qui nous meurtrit tous et qui nous menace chaque jour, dans les villes, comme dans les campagnes.

Il faut rechercher la cause !  Plutôt que de théâtraliser

Pouvoir et savoir

Pouvoir et savoir

« Le vrai pouvoir c’est la connaissance » Francis Bacon

La vie contemporaine illustre parfaitement cet antagonisme entre le pouvoir que l’on reçoit et la compétence qu’on lui accorde. Surtout au niveau des institutions et du « pouvoir public ». En entreprise, les choses sont bien différentes, il n’est pas imaginable que l’on confie un poste, fut-il à moindre responsabilité, à quelqu’un qui n’en aurait pas la compétence.

Le recrutement privé est de plus en plus une science exercée par des diplômés dans ce domaine ou des sociétés spécialisées très chères. Les élus eux sont « recrutés » par une majorité de votants aveugles, ignorants pour « quoi » ils votent, au lieu de pour « qui » ils votent.

La gestion publique est une vraie catastrophe. Les média nous en rebattent les oreilles à longueur de journée, et même les acteurs politiques eux-mêmes le déplorent. En politique, c’est toujours la faute d’un autre. Il n’y a pas d’objectifs formels transcrits dans la sphère publique, par conséquent pas de résultats à confronter aux engagements individuels.

Les journalistes s’assimilent eux aussi à ce déferlement d’impéritie. En particulier, ceux qui se disent « experts ». Les « économistes » ayant tout juste un vernis universitaire, n’étant familiarisés en rien à l’action en entreprise et encore moins à celle d’un dirigeant.

Les élections municipales, qui intéressent peu de votants, sont la caricature de ce monde qui se divise entre le scientisme-technologique et l’utopie idéologique. Hier, nos édiles venaient de l’exploitation rurale et de l’enseignement, totalement inconscients de la macro économie concurrentielle et de l’état de droit. Aujourd’hui, la plupart vient du salariat associatif, syndical et administratif.
Hormis le Medef à qui on accorde une petite place au débat, les chefs d’entreprises fuient cette « Tour de Babel » inopérante. Notre société est décadente, elle conspue ce qu’elle ne comprend pas. Les élus et leurs suiveurs sont dans un effet de « surconfiance » en des remèdes fantasmatiques. La psychologie clinique a démontré que plus on est incompétent dans un domaine, plus on surestime sa compétence.

La Justice civile fonctionnaire s’est laissé glisser dans cette autosatisfaction. Son corporatisme narcissique  est dans une lutte de pouvoir intransigeante. C’est le syndicalisme qui a évangélisé cette grande institution (mur des cons, Outreau, Strauss Khan, Fillon…) comme l’Education nationale dont l’évaluation Pisa démontre le déclassement.

Aujourd’hui, » l’expertise » des juges réside dans leur réseau syndicaliste et corporatif. Leur bunkerisation les isole de la société et de ses progrès anthropologiques et technologiques. LIRE L’ARTICLE

Les textes sur la « REVISION » des montants et de la durée des rentes viagères visant le quasi-hors la loi de la mauvaise application des dispositions de 1975 (privilégier le versement en capital) est la parfaite démonstration du renoncement à l’esprit de la loi.
Le Législateur, censé représenter la société, est devenu le complice phobique de la magistrature impérieuse. La loi doit être évolutive, elle doit mimétiser son environnement socio économique et comportemental (mœurs) sur une grande échelle.

L’article 276-3 dit : « La prestation compensatoire fixée sous forme de rente peut être révisée, suspendue ou supprimée en cas de changement important dans les ressources ou les besoins de l’une ou l’autre des parties ».
Ce texte qui a 16 ans cette année est un florilège du conservatisme et de la légèreté législatifs.

« En même temps », l’article 270 dit : « Le divorce met fin au devoir de secours ».
Le devoir de secours est une mesure de solidarité entre les époux (article 212). C’est une obligation morale et matérielle.
La loi de 2004 met donc un terme à l’ensemble de ces droits et devoirs entre époux, notamment la « pension alimentaire » d’avant la loi de 1975.

Comment, en toute logique, peut-on associer ces deux articles ?  Dans le premier, on parle de « ressources et de besoins », ce qui identifierait le « devoir de secours » du second.
C’est quoi « changement important » ?? Quelle peut être la CAUSE de ce changement ??
La réussite de l’un ou l’échec de l’autre ??  La paupérisation marxiste du à un environnement systémique de remorquage ??  La chance ou la malchance ???….

Parfois 20 ou 30 ans après le divorce, on réclame un « ajustement » d’une condamnation perpétuelle, décalée sociétalement aujourd’hui.  Entre 2000 et 2004, le Législateur en a pris conscience. La Justice n’en a eu que faire !!  Elle se cramponne à « l’autorité de la chose jugée » et à « la souveraineté » du juge (l’arbitraire du juge).

« Autorité de la chose jugée » et « révision » sont sémantiquement antinomiques !   « La souveraineté » ou l’intime conviction d’un juge est contraire à l’étalonnage ou le chiffrage économique d’un « changement ».

C’est donc bien le juge qui « apprécie », dans sa seule conscience, le niveau de l’importance du changement. Le montant de la rente a doublé au moment de ma prise de retraite, le juge motive : « Il n’y a pas de changement important« … Il se focalise sur mon niveau de vie actuel en donnant crédit à des élucubrations de jalousie et de frustration. Rien ne révèle un quelconque changement chiffré dans mes ressources, surtout en regard de « l’avenir prévisible » (dans la loi) de ma retraite… « Je peux continuer à payer »!…

La Justice corporatiste et politique ne se soucie pas de la volonté intrinsèque des divorcés. Elle est anti progressiste, elle refuse de prendre en compte le courage, l’ambition, la méritocratie, opposés à la  passivité, l’oisiveté, l’aboulie et l’indolence… On « égalitarise » ! La Justice est dans un autre monde, celui de feu URSS ou celui de la Corée du nord…

Jusqu’aux années 2000, la Justice du divorce s’est maintenue dans un conservatisme dominateur. Elle a infantilisé les couples piégés par le mariage civil. Le Pacs et la liberté du concubinage sont venus démontrer l’envie d’émancipation. La loi et la Justice continuent  d’être dans les imprécations de la « harangue de Baudot » « , étrangement née juste avant la loi de 1975 qui a tant préjudicié les divorcés.
« Soyons partiaux pour maintenir la balance entre le fort et le faible »

Autre aberration de cette turpitude antisociale :

L’article 276-4 indique que le débiteur d’une rente viagère peut demander la substitution en capital de la rente… selon le décret N° 2004-1157.
Les modalités de ce décret (qui doit préciser l’application de la loi) sont obsolètes (16 ans), d’abord parce qu’on parle d’un taux de capitalisation de… 4%, quand l’inflation actuelle est de 1%. C’est une rente supplémentaire qui entraînerait l’application de l’article 1303 : « enrichissement injustifié »…
Ensuite… l’article 33 VI « avantage excessif » a été amendé par le Législateur en 2015, pour « obliger » le juge à comparer les versements rentiers avec les versements en capital. Inutile de renouveler les erreurs de calcul initiaux (avenir prévisible), il suffit de comparer les montants avec l’open data des jugements contemporains.

En Cour d’appel, j’ai donc proposé une somme forfaitaire pour me libérer de la rente. Sachant que j’avais déjà capitalisé la rente à hauteur de 3 fois la valeur moyenne d’un capital versé en une seule fois, et bien sûr dans les mêmes conditions d’appréciation de la prestation compensatoire.
La motivation a indiqué que la somme était trop faible, POINT !!! Sans plus d’explication !!!

POUR LES PARLEMENTAIRES ET LES AVOCATS,
Je voudrais rappeler que le Conseil constitutionnel a reconnu un « principe de clarté de la loi » qu’il a fait découler de l’article 34 de la Constitution. Il le distingue de « l’objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi » qu’il fonde sur les articles 4,5,6, et 16 de la Déclaration de 1789 dont le but est de prémunir les sujets de Droit contre……. LE RISQUE D’ARBITRAIRE….

La révision des rentes n’a fait qu’amplifier ou perdurer les interminables contentieux dans les prétoires. Pire, les tergiversations judiciaires ont détruit des vies sociales, des ambitions, le bien-être humain dont vous êtes responsables…

L’argent des autres

L’argent des autres

« Tout le monde veut vivre aux dépens de l’État, et on oublie que l’État vit aux dépens de tout le monde » Frédéric Bastiat

Lorsque nous côtoyons des étrangers, nous, les français, devons bien reconnaître que nous sommes, non seulement arrogants, mais aussi fortement jaloux et frustrés.
Quand on connaît la Scandinavie, les Pays-Bas ou les Etats-Unis, on se rend  compte, à leur différence, que le français moyen ne supporte pas la réussite des autres, il ne la comprend pas et devient soupçonneux. L’ego français n’accepte pas que la réussite du travail, du courage, de l’intelligence, puisse reléguer son statisme, ou simplement son déclassement.

Les autochtones sédentaires de ma Provence « adoptive » sont dans cette lignée. A travers l’olivier ou le figuier, ils nous scrutent, citadins en retraite ou en télétravail, débarquant avec  moyens et  idées extraterrestres. Comme les indiens, ils se sentent menacés dans leur culture contemplative.

Pourtant, bien sûr, dans mon département dépeuplé, il y a des femmes et des hommes brillants, entreprenants, ayant de belles réussite (L’Occitane), des artistes, des intellectuels. Ce sont souvent des nomades, ils connaissent le monde entier. Les autres se regroupent et s’isolent de cet activisme qui les complexe et dans lequel ils ne se sentent pas capables de s’intégrer.

Pour relier, encore une fois, cette observation à celle du divorce judiciaire, je dirais que j’ai la conviction que ces phénomènes sociétaux sont le fait originel du machiavélisme de « la crasse bureaucratique ». L’homme politique, à tous les niveaux, a un instinct de survie à hauteur de ses grands privilèges. Il ne veut pas s’inscrire dans le mécanisme de la réalité universelle. Son marché c’est l’électeur, la subordination est réciproque, au prétexte de la démocratie.

Les élus politiques poursuivent des buts extrinsèques tels que la possession, le pouvoir et le statut, plutôt que des buts intrinsèques tels que le développement personnel tourné vers l’émancipation des moins favorisés. Le politicien a besoin d’exercer une domination afin de minimiser le pouvoir des autres, perçus comme menaçants. Ils fait adopter sa propre morale (ou idéologie) souvent au dépend de la loi. L’enfumage subventionnel est régressant.

Après une vie professionnelle quasi clanique, sacerdotale, j’ai découvert, à la retraite, une « vie civique » commedia dell’arte, totalement éloignée de la vérité, de la rigueur et surtout du pragmatisme. L’élu local est un poseur de rustines, boutiquier d’égalitarisme et de bigoteries infantilisantes  Il subventionne des associations factices pour salarier des illuminés woodstockiens, incapables d’être dans le monde actif, et dépendant de lui.

De toutes mes lectures et expériences, j’ai appris que c’est l’homme qui doit maitriser les systèmes et non l’inverse. Dans les années 60, mon père était épicier, avec un comptoir le séparant de ses clients. Très vite il a compris que l’avenir se situait dans le supermarché, et ensuite dans le regroupement et la synergie des économies d’échelle.
Tout cela a conduit à une immense effervescence économique, en créant des emplois très qualifiés, de la recherche marketing et surtout la satisfaction du consommateur à qui s’offraient le choix et des prix qui baissaient. L’industrie a du s’adapter pour vendre ses produits aux imposants distributeurs.

Le producteur, l’agriculture, s’est laissé phagocyter par la politique et l’Etat. Par intérêt électoraliste et je ne sais quelle bonne ou mauvaise raison, on a pouponné les gens des campagnes. L’Etat corrupteur a ôté le producteur-agriculteur à la concurrence du marché, aux bienfaits de celle-ci. Affaiblie structurellement et intellectuellement (esprit inventif et combatif face aux concurrents) l’agriculture ne sait plus vivre de son seul travail. C’est le contribuable citadin qui l’entretient.

L’agriculture fonctionnarisée ne représente plus que 2% du PIB national, elle survit avec des subventions depuis la fin de la dernière guerre. Sans ces subventions, 89% des exploitations agricoles seraient en situation de faillite. Le revenu moyen de l’exploitant y est équivalent à celui d’un employé de rayon en supermarché.

L’Etat veut s’occuper de tout, et le français moyen attend tout de l’Etat. Résultat : ce que nous avons vu dans les hôpitaux avec la pandémie. Notre pays consacre l’un des budgets les plus conséquents en matière de santé, et pourtant çà a été la pagaille, la pénurie de masques, d’appareils respiratoires et… de personnel….très mal payé. La bureaucratie (soviétisante) bouffe l’efficacité : 34% des emplois en hôpital en France, contre 22% en Allemagne, dont le système « privé » a permis de bien gérer la crise sanitaire.

Voilà le point de jonction avec l’idéologie étatique judiciaire. Les juges du divorce, souvent des femmes divorcées, donc en conflit d’intérêt par rapport aux hommes qu’elles sanctionnent, s’emploient de la même manière que l’Etat avec le monde rural et l’univers hospitalier.

L’Etat veut s’occuper de tout, il veut avoir la main mise sur l’intimité même de ses citoyens. Le mariage a été longtemps un sacrement religieux. Lors de la séparation de l’église et de l’état, les républicains-révolutionnaires ont voulu « récupérer » cette institution dans leur affrontement avec la religion. Le divorce présenté comme une liberté à ce moment est devenu le substitut de l’inquisition.

En dehors du côté « voyeur » ou d’emprise égotique de la Justice, et après l’exclamation présidentielle : « un pognon de dingue pour les dépenses sociales« , on ne peut pas écarter le prolongement :
« Je te refile le bébé » !!
En effet, malgré la loi (2004-2015), dont : « le divorce met fin au devoir de secours », la Justice inquisitoriale force le divorcé débiteur à subvenir aux « besoins » de son ex… au profit de la solidarité nationale. Celle-ci se défausse en faisant payer le débiteur de la rente prestation compensatoire A SA PLACE !

La solidarité nationale s’oblige institutionnellement à aider tout citoyen dans le besoin. C’est l’état qui a imposé le mariage civil, c’est lui qui est responsable des conséquences d’une rupture qui n’est pas évoquée dans ce contrat. En maintenant le crédirentier dans l’assistanat et l’oisiveté, l’état pervertit l’avenir de celui-ci.

« Détruire la liberté d’agir, c’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme » F Bastia

Autonomistes, ennemis d’état

Nous ne pouvons pas renoncer à parler de ce que nous avons vu et entendu (Bible actes 4:20).

Nous vivons des moments intenses et difficiles, entre des élections locales hors partis, vestige d’une démocratie molle, confuse, et une fragilité systémique révélée par un micro virus planétaire.

Les plus idiots, les plus avides et les plus politiques, veulent profiter de cette panique pour asseoir ou rasseoir leurs laïus clientélistes (faute à la  mondialisation, au capitalisme, à la pollution, aux riches…).

En plus du temps qui nous est donné, certains sautent sur ce prétexte gigantesque pour convaincre. Il y a de quoi s’occuper à les lire ; philosophes et  journalistes,  écrivains et plumitifs, blogueurs et  youtubeurs,  mais aussi entendre (de loin) les éternels pleurnichards et profiteurs professionnels. La critique est souvent irresponsable, quand elle ne propose aucune alternative crédible.

« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » (Bossuet).

Au niveau de mon petit village de Provence, certains adorent me dénoncer comme « néo libéral » ou « capitaliste », sans qu’ils ne sachent vraiment à quoi correspondent ces termes. Lorsqu’on va vers l’origine de la cause, on est obligé de conclure que c’est le capital issu du travail qui pourvoit à la moindre subvention sociale payée par l’Etat, c’est-à-dire nous les contribuables. La redistribution c’est une forme de capitalisme… si ce n’est de dictature. Nous savons que l’Administration est incapable de gérer des entreprises nationalisées. Nous constatons qu’elle est incapable de bien répartir les moyens (impôts) en fonction des besoins (hôpitaux, écoles, sécurité).

Je suis considéré comme « lanceur d’alerte ». Ce n’est pas un métier, ni une vocation, mais une simple observation d’un dysfonctionnement important qui pénalise l’intérêt général. J’essaie d’être le plus neutre possible et de ne m’attacher qu’aux faits, aux lois et règles. Depuis bien longtemps, je n’ai aucune propension à la politique partisane, je m’attache à être réaliste et pragmatique, je me méfie de l’idéalisme et de l’idéologie. Comme dans mon métier de négociateur, la preuve (proposition de valeur) et le benchmark (comparaison) sont pour moi l’essentiel du raisonnement. Ma satisfaction réside dans le but à atteindre et l’authentification de la cause.

Finkielkraut a écrit : « Un nouvel ordre moral s’est abattu sur la vie de l’esprit. Pour cesser de favoriser les favorisés et lutter contre l’ordre établi on abolit la distinction de la culture et de l’inculture ».

Quelques habitants de mon village, assez représentatifs du mental français, conceptualisent un comportement grégaire d’autodéfense. Ils craignent sans l’exprimer le « basculement » de l’autochtonie dans l’envahissement néo rural. Un exode urbain (accéléré par l’épidémie) succédant à un exode rural.

Ces villageois s’appuient sur un projet anarchiste  qui s’exonère de tout pouvoir, par un système utopique d’autogestion et de fédéralisme. Ils prêchent la « démocratie directe » ou « l’économie participative » par un « mandat impératif » (liste élargie décisionnaire). La Constitution interdit ce mandat.  La souveraineté populaire de Rousseau contre la souveraineté nationale.

Nous pourrions comprendre cette forme d’indigénisme, si tout en s’attaquant frontalement à l’universalisme républicain, elle n’était quémandeuse de fonds publics pour concrétiser un autonomisme boboïste. Une aumône assortie d’une accumulation d’incompétences.

La propagande paysanne critique parfois la colonisation de la Palestine, tout en monopolisant « ses terres » par des constructions « communales », en fait des biens publics pour écarter les « estrangers ».

L’intercommunalité emboite le pas en transformant ses budgets de fonctionnement en budgets d’investissement, pour devenir promoteurs immobiliers et gérants de revenus locatifs.

Cette subversion autonomiste, loin du pouvoir central, est inquiétante.

Sous couvert d’action sociale, les collectivités dérégulent le marché immobilier. Elles substituent le logement colonisateur aux avantages sociaux (APL…). Certes, l’offre est inférieure à la demande, mais la quantité n’est pas la qualité (voir article ci-joint). C’est le revenu (problème du niveau de vie) qui doit répondre aux besoins, et non, sans cesse, l’étatisation des besoins.

Je prétends, haut et fort, que la ruralité c’est comme le chômage, c’est la cause qui doit être appréhendée, et non la conséquence. Les indemnités de chômage ne créent pas d’emplois. Le budget consacré au logement social pourrait être investi dans des activités nouvelles, pérennisant mieux  la vie des sédentaires terriens.

« Laissez-moi fuir la menteuse et criminelle illusion du bonheur. Donnez-moi du travail, de la fatigue, de la douleur et de l’enthousiasme » George Sand.

Les élus locaux sont trop dans le courtermisme et la procrastination électoralistes. Leur thérapie est immuable et transforme le travailleur nécessiteux en objet inutile sur la trajectoire de l’évolution. Le discours autonomiste veut éloigner l’investisseur privé au bénéfice de l’investisseur public captif.

La maltraitance de la société par la soumission des institutions est visible également dans le traitement du divorce.

Le législateur a formaté la vie de couple, sous le prétexte d’abord de le dissocier des influences religieuses (laïcité). L’histoire mouvementée du mariage et du divorce montre la préhension étatique sur une passion intime. Tantôt sacrement, tantôt contrat civil (Révolution), la justice du divorce l’a transformé en exutoire des « passions tristes ». L’arbitraire supplante la barémisation de l’open data.

L’addiction d’indépendance et de souveraineté de la magistrature relève aussi de l’autonomisme. La fragilité des « appréciations » face à la société moderne et à ses mœurs démontre une attitude défensive éphémère. Deux grands ministres (Dati et Taubira) ont commencé à aiguiller cette « souveraineté » subversive, en oubliant toutefois un passé judiciaire barbarisé dont émerge une inégalité devant la temporalité de la loi.

En créant le Pacs, en 1999, le Législateur a discriminé les mariés de l’Etat des années précédentes. Coupable, cinq ans après (2004), il promulguait une loi de révision des conséquences du divorce (rente)…d’avant 2000. Cette loi a fait l’objet de débats sans fin, liés souvent à la droitisation religieuse et à la gauchisation progressiste. Il n’y a pas d’égalité entre les conséquences de rupture du Pacs et du mariage. Par « principe de précaution », les français l’ont bien compris puisqu’ils se pacsent de plus en plus. La « révision » légale est floue et léonine. L’article 4 oblige le juge civil à juger, même si le texte de la loi n’est pas précis et explicite. Mais « l’interprétation » qui fait prévaloir l’esprit sur le texte doit s’obliger à « découvrir la volonté du Législateur ».

 

Guy Benon

Syndicat des victimes de l’autonomisme.

victimesautonomisme@gmail.com

La Cigale et la Fourmi

La Cigale et la Fourmi

Il faut bien le constater, dans notre beau pays l’entreprise et les patrons ne sont pas bien vus. D’abord parce que peu de personnes les connaissent bien. Ensuite parce que le français moyen juge souvent a priori, suivant des fantasmes propagés par une élite (médias, écrivains, profs, politiques, syndicats, magistrats…) elle-même éloignée du scientisme entrepreneurial et du pragmatisme. Deux prix Nobel en économie pour 15 en littérature (championne du Monde) finissent par convaincre que nous sommes des rêveurs révolutionnaires tournant en rond. Réfléchissons à l’absence d’acteurs économiques dans nos débats médiatiques.

Le plus inquiétant est l’apparent renoncement de cette caste qui pourvoit à nos besoins matériels. Elle est la seule organisation à créer la « richesse » du pays. L’Etat, mauvais complice des masses populaires, s’accapare prés de 60% de cette richesse issue de tant d’ingéniosité, de sacrifices et de risques, d’une culture planétaire, inexistante chez nos débateurs politiques. Renoncement donc, à convaincre nos cancres  en causalité de la misère sociale.

Cette ségrégation « cigale et fourmi », entre les faiseurs progressistes et les attentistes jouisseurs risque de nous entrainer vers l’inefficacité collective en stratégie climatique. Entre les belles paroles (Greta Thunberg) et l’inertie des géants de la tech (Google, Amazon, Facebook, Apple), les vrais scientifiques affirment qu’un désastre humain se prépare ; en prolongeant la trajectoire actuelle, la hausse des températures rendra très rapidement la terre invivable (voir l’Inde et l’Australie).

Surtout en France, chacun campe sur ses dogmes. Comment l’entrepreneur qui a risqué ses propres économies et travaillé jusque 75 ans peut-il comprendre le gréviste qui demande plus, en étant déjà assuré de partir en retraite à 52 ans ?  Comment le smicard qui travaille tranquillement 35 heures sans responsabilité, peut-il comprendre le cadre qui gagne 50 fois plus que lui, en sacrifiant sa vie de famille pour parcourir le monde et emporter des marchés qui vont faire travailler des milliers de personnes ?

La démonstration-preuve est encore ici, dans mon village Lilliput qui se prépare aux élections.  C’est un bijou dans un écrin naturel exceptionnel. Isolé en haut d’une colline, éloigné par plusieurs kilomètres de tout service et commerce, c’est le Taj Mahal sur une île.  Les autochtones ont peur et veulent « se protéger » des envahisseurs en résidences secondaires. Ségrégation organisée donc : les élus s’appliquent à loger des pseudos actifs dans des bâtiments publics. C’est comme si la Mairie louait un appartement sur la Croisette, au tiers de son prix, à des précaires, au milieu d’hôtels et  de magasins de luxe. Le « logement abordable » c’est le comble du déni  travail-besoins. C’est le salaire qui doit satisfaire les besoins et non les rustines sociales étatiques, sinon c’est l’Urss.

Conséquence villageoise : on persiste à maintenir les plus dépendants dans la précarité par l’éloignement du travail et des services adéquats. L’obligation de transport, l’inadéquation évidente des réseaux communaux avec une augmentation de l’habitat permanent et d’une pénurie d’eau en perspective (de surcroît avec la création d’une brasserie artisanale et de piscines), nous amènent à une catastrophe écolo-sociale programmée. L’empreinte carbone anthropique est manifeste. L’isolationnisme est aussi parfois le résultat de rancœur, de frustration et de jalousie.

Dans Le Figaro du 30 Janvier, une contrevérité dont il n’a pas coutume. Une interprétation partisane qui marque aussi une certaine sélectivité, entre le pouvoir corporatiste et l’authenticité de la vie.
« Les Français fidèles au couple juge-avocat, pour les divorces »  :  IMPROPRE et FAUX !!
Résultat orienté par un sondage payé par… les avocats. Il faut s’interroger sur le but recherché. A la Maigret, on « auditionne » le justiciable. L’instinct prévaut sur la méthode logique déductive.
Beaucoup d’autres « sondages » nous ont placardé le mécontentement du fonctionnement de la justice, y compris au Figaro (« Deux français sur trois sont mécontents de la justice » Le Figaro 4/4/2019).

Je vous invite à lire cet autre article, en cliquant ici.

La profession d’avocats semble mal se porter. Forte augmentation de leur nombre (65 000) depuis quelques années, diminution des revenus souvent inférieurs à 2000 euros nets, chute du nombre de divorces contentieux suite au consentement mutuel et à la très sensible diminution des mariages civils, réorientation massive de la profession vers d’autres métiers (juristes en entreprises…).
A l’article propagandiste du Figaro de janvier, il faut opposer la défiance populaire envers l’avocat dont les honoraires sont inaccessibles pour les catégories moyennes inférieures. Ajouté à cela « l’investissement loto », l’avocat ne s’engage pas sur le résultat« il dépend du juge » dit-il…, sans compter parfois la condescendance de ceux qui savent tout. Aucune formation en négociation-médiation, le divorce par consentement mutuel est dominé par « l’effet Dunning-Kruger ». « L’ignorance engendre plus fréquemment la confiance en soi que ne le fait la connaissance« 

Rapprochement avec la forteresse rurale de mon village et la caste « juge-avocat » qui craint le pire pour son avenir (legaltech, médiation).
« Les braves gens oublient souvent que la justice dépend de deux éléments incontournables : la preuve et la contradiction, au milieu d’un fatras de règles de moins en moins bien écrites, en raison d’un travail législatif sous la pression d’une opinion publique parfaitement bien manipulée par des médias surexcités. Des progrès énormes pourraient bien être réalisés dans la formation des juges et des avocats, mais notre pays se croit encore au siècle des Lumières » : avis d’avocat sur le net.

Le divorce reste un élément de la vie intime qui ne regarde que ses protagonistes. La liberté des mœurs en apporte « la preuve » en faisant fi de l’interposition judiciaire pour les pacsés, les unions libres ou même ceux qui veulent se séparer sans divorcer. La sanction financière de l’un des divorcés est une atteinte à la dignité, à la liberté et à l’émancipation des… deux ex conjoints.

La harangue de Baudot, juste avant la réforme du divorce en 1975, est une fois de plus la démonstration de l’égotisme judiciaire :

« Réformez vous-mêmes, la loi s’interprète, elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Il y a des tâches plus utiles que de chasser le papillon la vérité, ou que de cultiver cette orchidée, la science juridique. Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari… »

Face à la mobilisation du syndicat de la magistrature, le ministre renonça à condamner ce texte.

Comme après les réformes de 1975 et 2004, les « juges-avocats » ne veulent pas céder leurs prérogatives souveraines instinctives opposées à la logique numérique ou à la lecture stricte de la loi, c’est tout l’apparat de leur fonction. Cet arbitraire ne peut être contesté, c’est un double arbitraire.

Pas plus que l’avortement, le divorce n’est un crime, ni un délit, dans notre pays laïque et non théologique. Le mariage civil ne contractualise pas sa rupture, et le juge sanctionne illégalement l’absence de fidélité et de secours inscrits dans un contrat unilatéral étatique.

Rentes viagères : la clause de grand-mère

Rentes viagères : la clause de grand-mère

RETRAITES : LA CLAUSE DE GRAND-PERE
RENTES VIAGÈRES : LA CLAUSE DE GRAND-MÈRE

Ne pourrait-on accepter de dire que les maux de notre pays proviennent plus d’une mentalité populaire que d’un appareil gouvernemental incompétent ?  Il suffit de voyager un peu en Europe pour comprendre que les peuples ne se ressemblent pas et que chaque pays présente un visage différent.

L’accueil des touristes est le premier signe. Pourquoi la France est-elle dernière en matière de bilinguisme ? Pourquoi est-elle première en fréquentation et septième en chiffre d’affaires touristiques ??  Aix-en-Provence, ville magnifique :  observons un serveur à la terrasse ensoleillée d’une brasserie réputée : c’est l’homme de Cro-Magnon aboyant sur des extraterrestres civilisés.

Déjà, entre français, le ségrégationnisme est à tous les coins de rues… tous les coins de villages qui parlent d’agribashing et d’invasion néo rurale;  Contre-productif… Aussi idiot qu’inculte !!

Que dire aussi de cette lutte des classes qui n’en finit pas depuis les sans culottes d’il y a 3 siècles ?
De générations en générations, la haine de la richesse et de la réussite est typiquement française. Ce n’est pas tant la compassion qui nous anime mais surtout la jalousie des différences ; intoxication d’une certaine élite qui nous parle « d’inégalités », ou de « compensation » (lors de divorce judiciaire).

« Meilleure répartition des richesses » ?  « Revenus extravagants des grands patrons » ?  Des incantations, des slogans, sans logique, sans connaissance d’un environnement systémique que la plupart ne cherchent pas à comprendre. Une certaine paresse intellectuelle s’arrête au constat primaire des conséquences.
Quelles sont les vraies causes  des écarts de niveaux sociaux ?  : Le milieu social de naissance lui-même, les capacités naturelles et innées, les aléas de la vie (handicap, divorce…), la qualité pédagogique de l’enseignement dont nous avons bénéficiée !… mais surtout :  LA VOLONTE !!

Le débat gauloisement… français sur les retraites  :  Comme d’habitude, chacun défend égoïstement son pré carré. Le gouvernement veut gérer « honnêtement » un budget bousculé par le déséquilibre générationnel. Cela fait des décennies qu’il essaie de l’expliquer aux français moyens, tout en rafistolant sans courage les avantages de chacun. On refile le bébé au suivant en faisant du clientélisme politicard !!!

Les réformes successives du divorce (2000, 2004, 2015, 2016) ont aussi marqué le manque de courage et de détermination du Législateur face à une magistrature féministe, addicte à l’indécence des avantages acquis. Le déni de révision des rentes viagères constitue la clause de grand-mère.

L’illisibilité de la loi et l’insoumission des juges se comparent à l’obstination des syndicats conservateurs d’aujourd’hui.  La loi propose de reconnaître la discrimination entre les payeurs de la compensation, ceux qui paient une fois pour toutes, et ceux qui paient le restant de la vie de leur ex. Surtout,… on ne veut pas revenir sur ce qui a été jugé dans un environnement passé et disqualifié.

La Justice attend la disparition du régime spécial des rentes viagères
par la mort des « bénéficiaires » de ce régime.