Je suis donc le fondateur de ce site qui existe depuis 10 ans. Ma prise de retraite m’a permis d’y consacrer beaucoup de temps, et… un peu d’argent. Divorcé dans les pires conditions de la loi (rente viagère), je me suis efforcé de comprendre la Justice, de décrypter sémantiquement la loi et les jugements.
La Justice est un monde clos, jargonneux et protectionniste. « La loi est mal écrite » (Président du Conseil Constitutionnel) et porte à la libre interprétation des magistrats.
Je constate aussi que le juge motive mal ses décisions. Il est obnubilé par son pouvoir souverain qui confère souvent à l’arbitraire et à de « petits arrangements ». Seuls quelques essayistes courageux ( jamais poursuivis) dénoncent ces dérives sectaires d’une grande Institution qui doit être au service des citoyens. Quelques affaires médiatiques ont affleuré pour confirmer la toute puissance que la démocratie laisse à une corporation qui ne répond jamais de ses fautes.
C’est donc le jugement de mon divorce qui m’a entraîné vers un monde orthodoxe et hermétique. Je viens d’un milieu professionnel (marketing industrie) en interaction permanente avec ses clients (distributeurs et consommateurs) ; la concurrence y est rude et il faut savoir s’adapter obsessionnellement.
Reçu à la Chancellerie, je suis devenu lanceur d’alerte, j’écris régulièrement aux parlementaires, aux commissions des lois et au Ministre.
Ce site/blog s’adresse d’abord aux faiseurs et influenceurs de lois. Il doit sensibiliser l’élite législative et lobbyiste à l’adéquation fondamentale des textes avec l’émancipation sociétale, notamment dans le domaine privé de la famille. Les mœurs évoluent dans l’intime, le monde juridico-judiciaire ne peut pas s’en éloigner, tout en ne devenant pas voyeur. Je cherche à mieux contractualiser en amont les rapports humains, pour ne pas laisser de place à l’instinct judiciaire en aval (divorce par exemple).
Beaucoup d’internautes me contactent personnellement. Je ne dispense pas d’avis ni de conseil en matière de droit, c’est le rôle de l’avocat. Dans la mesure de mon temps, je peux orienter les justiciables vers des stratégies de médiation. En 2015-2016, j’ai rencontré Céline Roux, conseillère au ministère de la justice ; celle-ci est à l’origine de la loi sur « le divorce sans juge » et des MARD (modes alternatifs de règlements des différents). En 2016, la loi « République numérique » faisait un pas de plus vers la distanciation prise entre le subjectif judiciaire et la logique pragmatique. Madame Taubira (le mariage pour tous) a beaucoup œuvré pour l’émancipation du justiciable :
« Permettre au citoyen d’être acteur de son propre litige » .
A ceux qui me lisent je propose de me faire part de leurs expériences et idées. Je prévois des pétitions à adresser à nos députés et sénateurs.
Je rédige des revues traitant des rapports humains et des possibilités d’éviter la machine judiciaire couteuse et aléatoire.
Je suis très optimiste sur la concrétisation de ces solutions qui amélioreront encore les grands principes démocratiques.
Guy Benon