Divorce & psychanalyse : 5 mauvaises raisons de se remettre en couple

Divorce & psychanalyse : 5 mauvaises raisons de se remettre en couple

Dans son article publié sur le site http://www.psychologie.com, l’auteure Hélène Fresnel nous invite à partager un entretien avec la psychanalyste Fabienne Kraemer : est-il vraiment judicieux de se remettre en couple quand l’autre se lance dans le chantage affectif ou par peur qu’il/elle ne s’effondre après la rupture ? Décryptage de comportements à risque dans la reprise d’une relation.

L’intégralité de l’article est en lecture ici : article sur le site psychologie.com.

L’école nationale de la magistrature tourne à plein régime

L’école nationale de la magistrature tourne à plein régime

Paule Gonzales a publié le 6 mai 2018, pour le Figaro, un article sur les controverses déchainées par l’école nationale de la magistrature à Bordeau – lieu d’excellence pour les uns, creuset d’apprentissage de l’entre soi et de l’esprit de corps pour les autres. Retrouvez l’article en cliquant ici.

Nous avons sélectionné ci-dessous les extraits les plus marquants du texte.

Un septuagénaire se suicide à l’arrivée de l’huissier

Un septuagénaire se suicide à l’arrivée de l’huissier

Ce devait être une saisie classique, dans un dossier de divorce difficile. Elle a tourné au drame, ce lundi matin, vers 9 heures. un viticulteur de 70 ans, s’est donné la mort avec son fusil de chasse alors qu’un huissier cognaçais venait procéder à la saisie d’un stock d’eaux de vie, dans le dossier de règlement d’une séparation douloureuse qui date de nombreuses années.

L’homme n’aurait pas supporté la situation. Il a pris son fusil et mis fin à ses jours sur le pas de la porte de sa propriété, dans un village de Segonzac. Un drame qui a bouleversé le village.

Les pompiers de Jarnac et les gendarmes de la compagnie de Cognac sont intervenus.

La numérisation de la société est au cœur des changements économiques et sociétaux du 21e siècle

« La numérisation de la société est au cœur des changements économiques et sociétaux du 21e siècle. Elle impactera toutes les activités humaines. Demain, la numérisation bouleversera les secteurs de l’assurance, de la santé, de l’énergie, de l’éducation, du juridique… La révolution numérique est riche en opportunités… elle se produira quoiqu’il arrive ».  « Dans un pays à faible protection sociale, la réussite dépend fortement de l’effort personnel, et la seule détermination pourra assurer un avenir décent à l’individu, et inversement dans un système à forte protection sociale…. 60% des nord-américains répondent affirmativement à la question : les pauvres sont-ils pauvres parce qu’ils sont paresseux et manquent de volonté ? « .   « La très grande majorité des êtres humains veut se sentir utile à la société, et non une charge pour elle »
Jean Tirole

Je ne saurais trop vous recommander son livre « économie du bien commun », facile à lire et nous ouvrant l’esprit sur notre devenir dans la société mutante que nous observons. La digitalisation va nous libérer de la dictature des savoirs et des pouvoirs. Notamment devant une Justice impérieuse et péremptoire. La loi d’Octobre 2016, va permettre au simple justiciable de contrôler la réelle équité de son jugement. Les banques de données vont guider et contraindre la justice souveraine.

Ceux qui, majoritairement ont fait la politique (enseignants, avocats, fonctionnaires, médecins), comme beaucoup de journalistes, sont restés trop longtemps à l’écart des connaissances économiques qui agitent le monde. Ils sont restés confinés dans l’univers étriqué de  leur commune, de leur région ou de leur pays. Ayant travaillé dans des groupes planétaires, j’ai toujours été frappé par ces décalages. Le pouvoir immense des CoDir de très grandes sociétés (Total, l’Oréal, Lvmh, Nestlé, Toyota, Michelin…), leurs résultats comparés à ceux de leurs pays respectifs, leurs lobbies tentaculaires, les salles de marchés avec leurs traders gagneurs de guerres secrètes, les ont considérablement… rapetissés.

Après le « dégagisme » d’esprits obsolescents, une génération* cosmopolite, jeune et parlant anglais va peut-être nous aider à comprendre et nous adapter à ce monde extérieur, concurrentiel à tous les niveaux. La redistribution ou la « grande nurserie »** est une idéologie passéiste, laxiste et électoraliste. Instinctivement, les peuples l’ont compris en repoussant partout dans le monde les mouvements socialo-communistes. L’heure est à « apprendre à pêcher plutôt que de donner un poisson ».

« La loi doit rassembler les principes fondamentaux qui permettent une coexistence pacifique d’individus uniques… elle doit être du domaine du contrat, seul instrument juridique capable de réactivité, de flexibilité et d’adaptabilité à la plus complexe des réalités. Ces principes sont au fondement même de la société de liberté et de responsabilité »  M Laine, avocat essayiste fondateur de Altermind.

Divorce-coaching lutte contre les comportements opportunistes (crédirentières) suscités par une justice compassionnelle, manichéenne et moralisatrice. « La loi doit s’affranchir de la passion » Aristote

La condamnation d’un divorcé à l’assistance perpétuelle de son ex conjoint -en dehors du déni de divorce- contribue à l’affaiblissement de la société.

« Chaque génération est un peuple nouveau »  Alexis de Tocqueville
** Mathieu Laine

Procédure de divorce (Suisse)

Procédure de divorce (Suisse)

Article publié le 18 juin 2010 sur le site www.lematin.ch


Je suis âgée de 31 ans et je me trouve actuellement en procédure de divorce. Nous sommes d’accord de divorce mais mon mari m’affirme qu’il n’est pas obligé de me verser une pension alimentaire après le divorce, alors que je considère qu’il porte l’entière responsabilité de notre désunion. Est-ce exact ?

Sylvie P., Delémont

Vous savez peut-être que le droit du divorce n’est plus fondé, comme auparavant, sur la notion de faute. Celle-ci, même si elle est indiscutable, ne détermine donc pas si vous êtes légitimée à demander une contribution à votre entretien après le prononcé du divorce. Cela va plus loin. On considère que chaque conjoint doit subvenir lui-même à ses propres besoins après le divorce. C’est le principe du clean break. Le juge appréciera si vous êtes à même d’être autonome économiquement, soit que vous exerciez déjà, au moment du divorce, une activité lucrative, soit parce que vous êtes en mesure d’en reprendre une.

Votre jeune âge sera pris en compte, de même que votre formation et/ou votre expérience professionnelle. Si le juge parvient à la conclusion que vous pouvez assurer vous-même votre propre entretien, il peut en effet rejeter votre demande de contribution en cas de divorce. Ce n’est que dans le cas où, malgré vos efforts, votre situation ne vous permet objectivement pas de subvenir à votre entretien que votre mari pourrait être contraint de vous verser une contribution équitable, en vertu du principe de solidarité. Le temps pour vous de vous adapter et de recouvrer la possibilité d’assurer personnellement votre avenir économique.

Jacques Barillon, avocat.