Ecrit le 2 avril avant le premier tour de la présidentielle
Bon mot d’un président-candidat, dont l’idée avait déjà surgit chez un président précèdent.
J’évite de parler de politique partisane dans mes billets, mais ici, juste avant ces élections majeures, je veux dire que je voterai sans hésitation pour un sortant qui n’a pas de rivaux crédibles.
Il n’est pas exemplaire, comme le sont parfois certains grands patrons d’entreprises. Il oscille entre le colbertisme et le dialogue hypocrite (grand débat). C’est un pur technocrate apolitique.
C’est difficile de faire de la verticalité en démocratie, dans le tohu bohu professoral, bien français.
L’électoralisme élimine les meilleurs, ceux qui savent et FONT ! La chape étatiste avale le progrès et l’efficience économiques. La procrastination politicienne des conseillers virtuels est destructive.
En conclusion : nous avons les élus que nous méritons. Parmi les candidats, combien en voyez-vous capables d’être à la hauteur d’un G7 ? de négocier avec Biden et Xi Jiping ? de se confronter aux entreprises plus puissantes que les états ? de comprendre les circuits financiers et de négocier avec les créanciers du pays ?
Et …le comble, pour un pays fondateur de l’Europe :
2 candidats sur 12 parlent anglais couramment !!
La démonstration que notre peuple se délite rapidement au sein d’un monde en pleine effervescence intellectuelle et technologique. La France c’est Athènes contre Sparte. C’est le déclassement Pisa…
C’est la peur d’un communisme dictatorial à nos portes, tout en croyant encore à la gauche radicale.
En 2012, je m’étais fâché définitivement avec un ami qui se disait de « gauche » (sans qu’il sache l’expliquer sur le plan politique). Je lui disais que Hollande serait une vraie catastrophe pour le pays… Tout cela sans que je sois adorateur de Sarkozy… ni foncièrement de droite.
La philosophie démocratique montre ses limites. Je crois juste le contraire de ce que proclament Nathalie Arthaud et Philippe Poutou. Les ouvriers de base sont-ils capables de manager une entreprise de quelques milliards d’euros dans un marché international ? Les sur doués et les grands cadres qualifiés accepteraient-ils d’être traités de la même manière que les sous-qualifiés qui n’ont pas voulu étudier ou se former, ceux qui ne veulent pas travailler et partir en retraite à 60 ans…. Ceux qui fuient les responsabilités ???
Les candidats qui veulent faire la révolution communiste (dont un frôle les 15%), rêvent de refaire l’URSS.
La vision doit être réaliste et honnête : le résultat c’est le décrochement, l’interdiction de la controverse, la déchéance sociale et l’enfantement d’un despote sanguinaire qui contrôle la majorité d’un peuple lobotomisé et totalement inculte.
La liberté c’est mieux que l’égalité ou la fraternité
Il faut encore rappeler cette phrase de Soljenitsyne qui a connu les fers brûlants du stalinisme :
« Les hommes n’étant pas dotés des mêmes capacités, s’ils sont libres ils ne seront pas égaux,
et s’ils sont égaux c’est qu’ils ne sont pas libres »
La Liberté c’est la responsabilité. Comment la dignité de l’homme peut elle aliéner son indépendance, son libre arbitre ?? L’égalité que l’on confond avec l’égalitarisme, la fraternité qui est devenue l’assistanat, sans recherche d’élévation sociale, sont des pièges mécanisés pour l’évolutionnisme (Darwin).
Raymond Aron disait qu’il faut conserver le respect des faits, qui conduit à ne pas se laisser emporter par ses jugements (de valeur).
L’abus de droit contribue à la décadence de notre pays
L’abus de droit est une faute qui met en jeu la responsabilité civile. Selon l’ancien article 1382 du Code civil, repris par le nouvel article 1240 : « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». À ce titre, la victime peut être indemnisée à condition d’apporter la preuve de la faute d’un tiers, ou actes qui lui sont préjudiciables.
« Commet un abus de droit le titulaire d’une autorité administrative qui en use dans la seule intention de nuire à autrui, qui se déduit de l’absence d’intérêt sérieux et légitime à exercer le droit »
Quand la justice s’auto critique, en se plaignant de toutes sortes de dysfonctionnements (**voir ci-dessous). Quand elle se plaint d’une mauvaise interaction avec l’exécutif ou le législatif. Quand elle dit qu’elle n’a pas le temps de faire une bonne justice. Quand elle s’obstine à être souveraine sans rechercher la véritable intention du législateur… Elle est à la merci de l’arbitraire dans l’exigence de la « motivation » de ses jugements. Elle manque d’intérêt sérieux et légitime à exercer le droit »
De même le Maire d’une petite commune, totalement ignorant du droit, inculte (de part son cursus) en matière économique et sociologique, a le pouvoir d’hypothéquer l’avenir de sa commune et celui de ses administrés. Une fois encore, législateurs de demain, croyez en la puissance de la compétence plus que celui du titre attribué au hasard. C’est comme l’enseignant qui connait sa matière, mais est indigent en pédagogie, son vrai métier.
Ces deux fonctions attirent peu les jeunes diplômés et hyper actifs. Mal rémunérés, sans contrôle hiérarchique de leurs résultats, les bons ne sont pas distingués des mauvais (méritocratie).
Notre pays ne deviendra fort culturellement et économiquement qu’en attribuant les postes clés de son organisation à des femmes et des hommes qualifiés pour leurs fonctions-responsables. Surtout motivés, et non en recherche de planques statutaires ou honorifiques…
**Publié par Parolesdejuges :
Les difficultés de la justice (Revue de presse)
Dernière mise à jour : 8 avril 2022
Cet article a pour raison d’être de collecter, et ainsi de mémoriser, dans la durée, des documents faisant état des difficultés rencontrées par la justice. Ce qui permet d’avoir une vision d’ensemble. Les documents sont classés par ordre chronologique, le plus récent en tête de l’article, avec une séparation par année et par mois.
Avril 2022
Le burn-out de la justice encore d’actualité
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