Magnifique texte d’un économiste apolitique. C’est une évidence incontestable que notre pays est « ultraétatiste », donc collectiviste, donc à proximité du communisme et du marxisme (lutte des classes).
Les couches sociales inférieures de notre société, majoritairement, n’ont jamais rien compris au fonctionnement du monde. Ce n’est pas leur faute !
Les élites politique, juridique, enseignante, artistique, et journalistique ne comprennent pas grand-chose non plus. Elles s’auto endoctrinent depuis au moins 40 ans. Elles sont ignorantes du système productiviste commercial qui génère principalement de la croissance.
Faute de connaissances, elles fonctionnent par propagation d’idéologie et de subjectivité. C’est comme l’islamisme qui prône des tenues vestimentaires obscurantistes ou l’égorgement d’animaux, tout cela sans vrais fondements, … untel a dit que… Dans le même univers économique coexistent la soumission et l’émancipation de la femme. Dans ce même univers, coexistent aussi l’idéologie marxiste et le libéralisme, et beaucoup ne veulent pas en voir les résultats comparés du bien être social.
Cette élite qui diffuse la « bonne parole » choisit l’option intellectuelle la plus simple et la plus audible : dire à la population des faibles ce qu’elle veut entendre, se plaindre avec elle et fustiger ceux (riches, patrons, dominants) avec qui elle n’est pas en mesure de débattre sur le fond et sur les réalités mécaniques. Je suis toujours scandalisé par des journalistes-stars (Bourdin, Krief…) qui interrogent les politiques sur les sondages et les conséquences quotidiennes de leurs décisions . JAMAIS ils ne demandent pourquoi ils ne réduisent pas les dépenses publiques, le vrai fléau français !!
Par ailleurs, cette autre élite, les faiseurs (entreprises), s’entend souterrainement avec les dirigeants politiques pour dribbler les règles financières (ils ont tous, comme les plus nantis, des conseillers pour « optimiser » leur fiscalité sur le plan planétaire), c’est pour çà, qu’eux ne protestent pas.
Les conséquences illustrées par nos maux (chômage, précarité, pouvoir d’achat) n’ont pas pour cause « l’ultralibéralisme » ; c’est une inacceptable contre-vérité, c’est de l’escroquerie politique !!
Déjà « ultralibéralisme » ne veut rien dire sur le plan sémantique, le superlatif témoigne d’une grande émotivité dans une explication qui doit être didactiquement neutre.
Nous sommes dignes d’être des représentants de l’ancienne URSS, notre Administration coûte prés de 60% de ce que nous produisons par notre travail. L’Administration de nos « concurrents » (Allemagne, Royaume-Uni, US…) coûte en moyenne 40% de moins. Les dépenses publiques étant financées par l’impôt, je crois qu’il est enfantin de déduire que ces pays paient beaucoup moins d’impôts que nous.
Et pourtant, bons gaulois, nous protestons sans cesse des insuffisances de cette Administration (Santé, travail, justice, éducation), donc il faudrait « plus d’impôts » !? et nous protestons alors d’en payer trop…
La justice, … « justement », est au diapason de ce constat objectif et apodictique. Dans le sujet de ce site -le divorce judiciaire- le législateur et la magistrature s’évertuent à l’apologie de l’égalitarisme : celui qui travaille le plus ou le mieux doit donner à celui qui travaille le moins ou pas du tout. On passe sournoisement par l’impôt direct du débiteur pour redistribuer à celui (ou celle) qui attend la subvention de son infériorité productive. Les rentiers de la prestation compensatoire, des avantages sociaux ou de subventions diverses et variées doivent craindre l’évolution de notre monde scientiste et pragmatique.
La théorie moderne de l’évolution constitue une révolution mentale profonde. C’est elle qui fait s’opposer les faibles aux forts, les non adaptés aux adaptés. Elle heurte notre esprit façonné par des siècles de pensée religieuse. Les mécanismes de base des théories évolutionnistes, comme les mécanismes naturels de l’économie, suscitent des réticences parmi les conservateurs doctrinaires (politique, justice, éducation). Pourtant, des preuves matérielles de ce « processus évolutif » existent (résistance des bactéries, des insectes aux insecticides, des plantes aux herbicides). Certains scientifiques y ajoutent l’évolution du climat dont les causes sont contestables et invérifiables, mais pas le constat.
Le rejet de l’évolution est très majoritairement d’origine religieuse et dogmatique. Cette origine est incrustée dans notre société, dans notre gouvernance, notre justice. Craignons que la population des plus faibles et des moins adaptés ne soit rapidement remplacée par des robots qui en feront des parias improductifs, domestiqués et entretenus.
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